IA et architecture data moderne : Révolutionnez la gestion et l’analyse de vos données.

Mise à jour en octobre 2025

Exploitez la puissance de l’intelligence artificielle pour automatiser, optimiser et analyser vos données à grande échelle. Découvrez comment l’intégration de l’IA dans une architecture data moderne transforme la gestion des données, améliore la qualité des insights et accélère la prise de décision.

En adoptant une architecture data moderne avec l’IA, les entreprises peuvent :

  • Réduire les coûts de gestion des données
  • Améliorer la qualité et la précision des données
  • Accélérer le processus de prise de décision
  • Développer de nouveaux produits et services
  • Gagner un avantage concurrentiel

1. Pourquoi intégrer l’IA dans une architecture data moderne ?

L’intelligence artificielle transforme en profondeur la manière dont les entreprises collectent, gèrent, exploitent et valorisent leurs données. En l’intégrant directement dans leur architecture data, les DSI peuvent automatiser des processus complexes, fiabiliser leurs analyses, anticiper les événements métier et développer des services plus intelligents.

Une architecture data pensée pour l’IA permet de répondre à quatre enjeux structurants :

  • Accélérer l’accès aux insights métier grâce à l’analyse prédictive et prescriptive,
  • Automatiser les processus data (collecte, nettoyage, enrichissement…),
  • Réduire les coûts de gestion et d’exploitation des données,
  • Créer un avantage concurrentiel durable par l’innovation continue.

2. Automatiser la gestion des données grâce à l’intelligence artificielle

L’une des valeur ajoutée majeure de l’intelligence artificielle en architecture data est l’automatisation intelligente des flux et des processus data. Cela concerne toutes les étapes du cycle de vie de la donnée :

Collecte et ingestion multi-sources

Les systèmes dopés par l’IA permettent d’ingérer des données en temps réel depuis une grande variété de sources : bases de données relationnelles, flux IoT, données non structurées, logs, réseaux sociaux… Le machine learning est capable d’identifier les données pertinentes, de les filtrer, de les standardiser et de les enrichir automatiquement.

Nettoyage, normalisation, préparation

L’IA peut détecter et corriger les erreurs, valeurs manquantes ou incohérences sans intervention humaine. Elle applique des règles de validation dynamiques, apprises à partir de l’usage réel des données, pour les rendre directement exploitables.

Optimisation des traitements et des requêtes

Des moteurs d’optimisation alimentés par des modèles prédictifs offrent des transformations ou requêtes plus efficaces, basées sur les comportements utilisateurs ou sur les patterns détectés dans l’historique des données.

3. L’intelligence artificielle pour générer des insights avancés et prédictifs

L’intégration de l’intelligence artificielle dans la couche analytique de l’architecture data ouvre la voie à une analyse plus intelligente, plus contextualisée et plus prédictive :

Analyse prédictive et détection des tendances

Les modèles de machine learning (ML) permettent de prédire des événements futurs avec un niveau de précision inégalé : évolution de la demande, churn client, incidents techniques, ruptures de stock, etc.

Analyse prescriptive pour l’aide à la décision

Au-delà de la prévision, l’IA recommande les meilleures actions à entreprendre selon les objectifs définis (KPI, ROI, SLA…). La donnée devient (enfin !) en véritable outil décisionnel opérationnel.

Traitement du langage naturel (NLP)

Les modèles de NLP permettent d’analyser des données textuelles complexes (commentaires clients, avis, rapports, e-mails…) pour détecter des signaux faibles, comprendre les ressentis et identifier les thématiques émergentes.

3. Cas d’usages de l’IA dans les systèmes data d’entreprise

Voici quelques exemples de cas d’application déjà déployés à grande échelle dans les architectures data modernes :

  • Détection de fraudes : analyse en temps réel des transactions pour identifier des comportements suspects via des modèles supervisés.
  • Maintenance prédictive : surveillance IoT sur les équipements industriels pour anticiper les défaillances et planifier les interventions.
  • Personnalisation client : recommandations de produits ou contenus basés sur l’historique d’usage, le contexte et le comportement utilisateur.

4. IA générative et copilotes : vers une nouvelle ère des plateformes data

Depuis 2023, l’IA générative transforme profondément la façon d’interagir avec les données dans les entreprises. Intégrée dans les plateformes data (Data Cloud, BI, MDM…), elle donne naissance à de nouveaux usages :

  • Copilotes data pour interroger les bases via le langage naturel,
  • Génération automatisée de rapports ou de dashboards,
  • Explication de modèles ML (XAI) pour renforcer la transparence,
  • RAG (Retrieval-Augmented Generation) pour combiner analyse et génération de contenu à partir de documents internes.

Ces technologies exigent une architecture data compatible avec les LLMs, intégrant notamment des bases vectorielles, des systèmes de cache performants, et une gouvernance fine des droits d’accès.

5. Roadmap pour réussir sa transformation IA & Data Architecture

Voici les étapes clés recommandées pour intégrer l’IA dans votre stratégie data :

  1. Évaluer la maturité de votre écosystème data & IA
  2. Définir une architecture cible alignée sur vos cas d’usage stratégiques
  3. Mettre en place les fondations : cloud, pipelines, sécurité, gouvernance
  4. Industrialiser l’IA avec des pratiques de MLOps et DataOps
  5. Mesurer la performance, adapter et faire évoluer vos modèles en continu

6. Architecture data, IA et gouvernance : les défis à relever

L’intégration de l’intelligence artificielle dans les systèmes data nécessite de traiter plusieurs enjeux critiques :

  • Biais algorithmiques : éviter la reproduction des biais dans les modèles.
  • Protection des données : garantir la conformité au RGPD et aux standards de cybersécurité.
  • Explicabilité des décisions : documenter les règles et modèles pour permettre leur audit.
  • Supervision des modèles IA : mettre en place une gouvernance continue de la performance et des dérives algorithmiques.

7. L’IA, le catalyseur d’innovation pour les DSI et responsables Data

L’intelligence artificielle ne se limite pas à un gain d’efficacité. Elle redéfinit en profondeur les modèles opérationnels, les processus métiers et les capacités d’innovation.

Une architecture data moderne, cloud-native, agile, gouvernée et AI-ready, constitue aujourd’hui une opportunité pour les grandes entreprises souhaitant transformer leur système d’information, renforcer leur résilience, et créer de nouveaux services à forte valeur ajoutée.

Smartpoint vous accompagne dans vos projets IA et data architecture

Chez Smartpoint, nous accompagnons les entreprises et les collectivités dans la modernisation de leur architecture data, dans l’intégration de solutions d’IA adaptées à leurs enjeux et dans la conception de plateformes intelligentes, évolutives, performantes et conformes.

Besoin de structurer votre architecture data pour qu’elle soit mieux pensée pour l’IA ?
Échangeons ensemble sur vos projets de transformation data & IA.
Contactez-nous.

Quelques sources pour aller plus loin :

Qu’est-ce qu’une architecture data “AI-ready” ?

Il s’agit d’une architecture conçue pour intégrer nativement l’IA, combinant cloud, pipelines automatisés, data mesh ou data fabric, bases vectorielles, gouvernance avancée et compatibilité avec les modèles d’IA générative (LLM, copilotes, etc.).

Quel est l’intérêt d’intégrer l’IA dans une architecture data moderne ?

L’intégration de l’intelligence artificielle dans une architecture data moderne permet d’automatiser les processus, de fiabiliser les analyses, de réduire les coûts de traitement, et d’accélérer la prise de décision grâce à des insights prédictifs.

Quels types d’analyses l’IA permet-elle de réaliser dans un système data ?

L’IA permet de produire des analyses prédictives (prévision), prescriptives (recommandation d’actions), et sémantiques (analyse de texte via le NLP). Ces capacités renforcent considérablement la valeur opérationnelle des données.

Quels sont les cas d’usage concrets de l’IA dans l’architecture data ?

Parmi les cas les plus courants : la détection de fraudes en temps réel, la maintenance prédictive dans l’industrie via l’analyse IoT, et la personnalisation des parcours clients grâce à l’analyse comportementale.

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    Architecture Data Cloud Natives, faut-il franchir le pas ?

    Mise à jour : 8 octobre 2025

    L’architecture data cloud native s’impose aujourd’hui comme le socle incontournable pour les entreprises qui souhaitent moderniser leur système d’information, tout en gagnant en agilité, en scalabilité et en résilience. Avec l’explosion des volumes de données, la diversification des sources (IoT, SaaS, IA) et l’exigence croissante de traitements en temps réel, les organisations cherchent à exploiter les modèles cloud pour industrialiser la gestion, l’exploitation et la valorisation de leurs données. En effet, l’adoption du cloud natif s’inscrit dans une transformation structurelle, alignée avec les enjeux actuels d’efficacité opérationnelle, de performance et de maîtrise des coûts.

    En quelques chiffres

    • Selon les prévisions d’IDC en 2023, le marché des logiciels de gestion de données cloud natives devrait atteindre 20,4 milliards de dollars d’ici 2026, avec un TCAC de 21,7 %.
    • Gartner prévoit que d’ici 2025, 80 % des architectures de données modernes seront cloud natives. Le cabinet souligne également la demande croissante d’entrepôts de données et de datalakes cloud natives.

    1. Architectures data cloud native, de quoi parle t-on ?

    Désormais incontournables dans les systèmes d’information Data modernes, les architectures cloud natives offrent un cadre technologique conçu pour tirer pleinement parti des capacités du cloud computing. Construites autour de services managés, elles permettent aux organisations de déployer des applications et des systèmes de données cloud de manière modulaire, évolutive et sécurisée. En s’affranchissant de la gestion d’infrastructures complexes, elles favorisent une allocation dynamique des ressources, une montée en charge automatisée (autoscaling) et une gestion optimisée des coûts opérationnels.

    Une architecture cloud native repose sur des principes fondamentaux tels que l’élasticité (-> Évolutivité et scalabilité des architectures data), l’automatisation, la portabilité des composants et l’intégration continue (CI/CD) ; qui permettent aux équipes IT de gagner en agilité tout en réduisant la dette technique. Cette approche facilite non seulement le développement et la mise à l’échelle des applications, mais elle optimise aussi la gestion des données dans le cloud, en exploitant de manière optimale l’infrastructure distribuée pour répondre aux besoins toujours plus prégnants de performance, de résilience et de sécurité.

    Appliquées aux systèmes data, les architectures cloud natives représentent des fondations robustes pour moderniser la chaîne de traitement de la donnée, de l’ingestion à la restitution, en passant par la transformation, le stockage et la gouvernance. Elles favorisent l’agilité des développements, accélèrent les cycles de déploiement et facilitent l’intégration continue (CI/CD), tout en réduisant les coûts d’infrastructure liés à la gestion d’environnements complexes. En combinant modularité, scalabilité horizontale, haute disponibilité, orchestration automatisée et monitoring natif, ces architectures répondent aux exigences croissantes des entreprises en matière de performance, de résilience et d’innovation continue. Elles s’inscrivent ainsi dans une dynamique de rationalisation et d’industrialisation des processus analytiques, capable de s’adapter en temps réel aux évolutions des usages et des volumes.

    • Exploitation des services cloud : Les architectures cloud natives tirent parti des services cloud spécialisés pour chaque tâche spécifique : le stockage, le traitement, l’analyse et la gouvernance. Cela permet de gagner en flexibilité, en évolutivité et de profiter de tarifs particulièrement compétitifs inhérents au cloud computing.
    • Microservices et conteneurs : Les données sont traitées et analysées par des microservices modulaires et indépendants, souvent déployés dans des conteneurs. Cette approche renforce l’agilité, la scalabilité et la résilience des systèmes Data.
    • Architecture lakehouse : Beaucoup adoptent ce modèle qui combine stockage de données brutes et couches de traitement structuré. Cela permet plus de flexibilité analytique et la prise en charge de différents types de données.
    • Gestion automatisée des données : L’automatisation des tâches telles que la collecte, l’intégration, le nettoyage, la transformation et la sécurisation des données réduit la dépendance aux interventions manuelles – souvent sources d’erreurs et consommatrices de ressources – tout en améliorant l’efficacité du système.
    • Streaming et analyse en temps réel : Les architectures Data cloud natives prennent en charge le traitement en continu et l’analyse des données en temps réel, permettant une réactivité optimales suite aux événements et une prise de décision rapide.

    2. Quelle architecture data cloud natives choisir ?

    Le choix d’une architecture cloud native des données ne peut être dissocié d’une réflexion stratégique, structurée autour des cas d’usage métiers, des exigences analytiques et du niveau de maturité technique de l’organisation. Il s’agit avant tout de définir une stratégie cloud data alignée avec les objectifs d’agilité, de gouvernance et de scalabilité, tout en anticipant les évolutions futures de l’écosystème SI.

    Aujourd’hui, plusieurs modèles d’architecture cloud data coexistent, chacun répondant à des problématiques spécifiques : architecture Lakehouse pour unifier données structurées et non structurées dans une logique analytique, Data Mesh pour favoriser une gouvernance distribuée (-> Le Data Mesh, la réponse aux limites des architectures data traditionnelles en 4 piliers fondateurs.), ou encore serverless pour des traitements événementiels à forte variabilité. Ces approches doivent être évaluées selon des critères clés tels que l’évolutivité, la facilité d’orchestration, les coûts opérationnels, la sécurité et la capacité d’interfaçage avec les briques technologiques existantes.
    -> À lire également : Architecture Data Moderne : Data Warehouse, Data Lake et Lakehouse, les nouveaux socles ?

    Concevoir une architecture cloud data efficace, c’est donc selon Smartpoint arbitrer entre standardisation et souplesse, mutualisation et autonomie, tout en garantissant la cohérence avec les contraintes réglementaires, les workloads critiques et les outils déjà en place. Cette phase d’arbitrage stratégique est essentielle pour assurer la pérennité et la performance de l’architecture retenue.

    Le Lakehouse est une architecture hybride qui réconcilie les atouts des datalakes (stockage massif, données brutes) et des datawarehouses (requêtes structurées, performance analytique). Elle repose sur un moteur unifié capable de gérer des volumes massifs tout en offrant des capacités d’analyse performantes, même sur des données hétérogènes.

    • Avantages : Gère efficacement des données hétérogènes (structurées, semi-structurées, non structurées) avec des performances optimisées pour les workloads analytiques complexes.
    • Utilisation : Idéal pour les entreprises ayant des besoins analytiques avancés et souhaitant éviter la duplication entre data lake et entrepôt de données.
    • Recommandation : Databricks Lakehouse propose une plateforme unifiée pour l’ingestion, le stockage, la transformation et l’analyse des données.

    Le Data Mesh repose sur une approche fédérée de la gouvernance, dans laquelle les données sont organisées par domaines fonctionnels et gérées comme de véritables produits. Chaque domaine est responsable de la qualité, de la disponibilité, de l’accessibilité et de la documentation de ses propres produits de données.

    L’architecture microservices orientée données repose sur la décomposition fonctionnelle du système en services autonomes, chacun responsable d’un périmètre bien défini du cycle de vie de la donnée. Ces microservices sont indépendants, conteneurisés, et interagissent via des API standards dans un environnement orchestré.

    • Avantages : Ce modèle améliore la scalabilité horizontale en permettant de dimensionner chaque service en fonction de sa charge spécifique. Il facilite l’évolution indépendante des composants, favorise la résilience applicative et accélère les cycles de déploiement. Il encourage également l’innovation en offrant aux équipes la liberté de choisir leurs stacks technologiques, tout en garantissant une cohérence dans l’architecture cloud data globale.
    • Utilisation : Recommandée pour les entreprises à forte croissance ou à architecture distribuée, cherchant à industrialiser la chaîne de traitement des données avec des briques modulaires et agiles. Cette approche est particulièrement pertinente dans des contextes de cloud hybride, de gestion multi-domaines, ou de données temps réel.
    • Recommadation : Kubernetes permet d’orchestrer des conteneurs Docker exécutant des microservices data, chacun maîtrisant une portion du modèle de données. Les services sont supervisés, scalés automatiquement et déployés en continu dans une logique CI/CD.

    L’architecture serverless repose sur l’exécution de fonctions ou traitements dans des environnements gérés dynamiquement par les fournisseurs cloud. Les équipes se concentrent sur la logique métier, sans se soucier de la gestion de l’infrastructure.

    • Avantages : Économies d’échelle, facturation à l’usage, élasticité native et réduction du time-to-market. Le serverless favorise également l’innovation continue, en permettant le déploiement rapide de nouvelles fonctionnalités à moindre coût.
    • Utilisation : Recommandée pour les workloads variables, les traitements événementiels ou les tâches ponctuelles nécessitant une montée en charge automatique sans surcharge d’administration.
    • Recommandation : AWS Lambda permet d’exécuter du code en réponse à des événements, sans provisionner ni gérer de serveurs.

    L’Event-Driven Architecture (EDA) repose sur un modèle de communication asynchrone, centré sur la détection et le traitement en continu d’événements métiers. Elle constitue un levier puissant pour les systèmes réactifs et distribués.

    • Avantages : Latence minimale, forte résilience, décorrélation des composants et excellente scalabilité horizontale. Cette approche est particulièrement adaptée à la prise de décision en temps réel et à la supervision opérationnelle de flux critiques.
    • Utilisation : Idéale pour les systèmes d’alerting, l’analyse de comportements utilisateurs, les pipelines IoT ou la détection d’anomalies en temps réel.
    • Recommandation: Apache Kafka (bus d’événements distribué) combiné à Apache Flink (moteur de traitement stream-first) permet de construire des architectures analytiques cloud natives robustes et en temps réel.

    FeatureLakehouse ArchitectureData Mesh ArchitectureServerless ArchitectureEvent-Driven Architecture (EDA)Data-Oriented Microservices Architecture (DMSA)
    FocusData storage, processing, and analysisDistributed data ownership and managementEvent-driven processing and executionAsynchronous communication and event managementMicroservices-based data management
    Data StorageStructured, semi-structured, and unstructured data in a lakehouseDomain-oriented data productsNo centralized data storageEvent streams and data lakesData encapsulated within microservices
    ProcessingBatch, stream, and interactive processingDomain-oriented data processing pipelinesServerless functions and containersEvent-driven processing pipelinesMicroservice-based data processing logic
    Data GovernanceCentralized or decentralized governanceDomain-oriented data governanceNo centralized data governanceEvent-driven data governanceMicroservice-based data governance
    ScalabilityHorizontal scalabilityDistributed scalabilityEvent-driven scalabilityEvent-driven scalabilityMicroservice-based scalability
    FlexibilitySupports a wide range of data types and processing needsHighly flexible for distributed data managementAdaptable to event-driven workloadsHighly flexible for asynchronous communicationSupports independent development and deployment of data services
    ComplexityCan be complex to manage and governRequires careful planning and coordinationCan be complex to manage and debugRequires careful event handling and error handlingRequires careful microservice design and orchestration
    Use casesLarge-scale data warehousing, data lakes, and analyticsDistributed data management, self-service data access, and data democratizationEvent-driven applications, real-time data processing, and IoTMessaging, streaming applications, and real-time data processingDomain-driven data management, microservices-based applications, and API-driven data access

    Chacune de ces architectures data cloud natives offre des avantages spécifiques adaptés à différents besoins et scénarios d’utilisation. Smartpoint vous recommande une évaluation approfondie des besoins métier spécifiques au préalable, avant de choisir l’architecture la plus appropriée, en considérant les aspects de performance, coût, sécurité et conformité réglementaire. Cette approche assure non seulement l’efficacité opérationnelle mais aussi la pérennité technologique de vos choix.

    • Agilité et rapidité : Développer, déployer et gérer des systèmes de données devient plus rapide et plus simple grâce à l’automatisation, aux conteneurs et aux services cloud.
    • Évolutivité et flexibilité : Les architectures Data natives peuvent s’adapter facilement à l’évolution des volumes de données et des besoins analytiques, en tirant parti de l’élasticité du cloud.
    • Résilience et haute disponibilité : Les systèmes de données cloud-natifs sont conçus pour être résistants aux pannes et aux défaillances, garantissant une continuité de service ininterrompue.
    • Coût optimisé : Les architectures Data natives permettent de réduire les coûts d’infrastructure et de maintenance en s’appuyant sur des modèles de paiement à la demande et des services cloud optimisés.

    3. Quels sont les risques et autres pièges d’une architecture cloud native ?

    Certes, les architectures data cloudnatives ont bien des avantages … mais elles ont aussi leurs limites qu’il est nécessaire d’anticiper pour garantir un déploiement pérenne.

    Les erreurs fréquentes lors de la migration depuis un SI legacy tiennent souvent à une sous-estimation de la complexité technique : refonte des pipelines, dépendances inter-applicatives, restructuration des modèles de données. Sans une gouvernance rigoureuse et une stratégie FinOps adaptée, les surcoûts liés au manque d’optimisation (stockage, transfert, traitement) peuvent annuler les gains attendus du cloud. Autre écueil courant : le vendor lock-in, souvent induit par l’usage exclusif de services propriétaires, limitant la portabilité des workloads et la flexibilité des futures évolutions. À cela s’ajoutent des exigences fortes en matière de sécurité des données et de conformité réglementaire (RGPD, politiques de souveraineté des données, certification des infrastructures, etc.) qui nécessitent une architecture cloud pensée dès l’origine pour adresser ces contraintes. Pour éviter ces pièges, un cadrage rigoureux, un audit des dépendances critiques et un accompagnement par un cabinet de conseil spécialisé en data et en architectures des données, comme Smartpoint, est souvent nécessaire.

    1. Complexité de la migration

    Migrer les données vers une architecture cloud native est souvent un vrai défi, surtout pour les entreprises ayant des systèmes de données Legacy volumineux et complexes. La migration nécessite la plupart du temps une transformation et une ré-ingénierie complètes pour tirer pleinement parti des capacités du cloud, ce qui peut être coûteux et sujet à des risques comme la perte ou la corruption des données pendant la phase de transfert.

    2. Les coûts !

    Certes, les architectures data cloud natives offrent des économies d’échelle. Cependant, elles peuvent également entraîner des coûts imprévus, surtout si la politique de transfert de données n’est pas établie avant et que le stockage n’est pas optimisé. Le modèle de paiement à l’usage nécessite une gestion rigoureuse pour éviter les dépassements budgétaires … particulièrement lorsqu’il s’agit de grandes quantités de données.

    3. Le Vendor lock-in

    L’utilisation de services spécifiques à un fournisseur peut limiter la flexibilité et augmenter la dépendance envers ce fournisseur. Cela peut rendre la migration vers un autre fournisseur difficile et coûteuse en raison de l’implémentation spécifique des services et de l’architecture de données choisie.

    4. La conformité réglementaire

    La conformité avec les réglementations, comme le RGPD en Europe, est cruciale pour la gestion des données dans le cloud. Les entreprises doivent s’assurer que leurs architectures data cloud natives permettent une gestion, un stockage, et un traitement des données conformes aux lois sur la protection des données, ce qui peut être complexe en fonction de la distribution géographique des data centers des fournisseurs.

    5. Sécurité des Données

    Les architectures cloud natives posent de nouveaux défis en termes de sécurité des données. La dispersion des données dans différents services et la complexité des interactions entre microservices augmentent le risque d’exposition des données. Les pratiques de sécurité doivent être robustes, avec des mesures de cryptage, de gestion des accès, et de surveillance temps réel pour prévenir les violations de données.

    6. Autres facteurs à prendre en considération

    • Complexité technique : La gestion de différentes technologies de stockage et de traitement de données (comme les datalakes, les entrepôts de données et les bases de données temps réel) dans le cloud peut devenir extrêmement complexe. C’est pour cette raison entre autres que nombreux sont nos clients qui externalisent « cette complexité » auprès de fournisseurs spécialisés en ingénierie et en architectures de données comme Smartpoint.
    • Gestion de la performance : Les performances peuvent être un enjeu, surtout lorsque les volumes de données sont énormes et que les besoins en traitement sont rapides. Les architectures doivent être conçues pour minimiser la latence et optimiser les performances de traitement.
    • Dépendance aux outils de gestion de données tiers : L’écosystème des outils de gestion de données cloud natives est vaste, et les entreprises peuvent devenir dépendantes de ces outils spécifiques, ce qui ajoute une couche supplémentaire de complexité et de coût.

    Une architecture data cloud native est-elle adaptée à votre SI actuel ?

    Avant d’adopter une architecture data cloud native, vous devez évaluer sa compatibilité avec le SI existant : Analyse fine de l’architecture legacy, des dépendances technologiques et du niveau de dette technique accumulée.

    Certains composants applicatifs ou flux de données critiques peuvent nécessiter une refonte, une ré-architecture, voire un remplacement pour garantir l’interopérabilité avec les services cloud modernes. Une évaluation de la maturité data cloud est donc indispensable pour identifier les freins, les leviers, et les investissements nécessaires. Cette phase de cadrage doit inclure un audit de la gouvernance des données, des capacités actuelles de traitement, de la scalabilité des systèmes, et de la capacité des équipes à s’approprier les nouveaux outils. Pour limiter les risques, une approche progressive par PoC (Proof of Concept) est recommandée par nos experts data Smartpoint : elle permet de valider la pertinence technologique, de sécuriser les premiers cas d’usage, et de mieux anticiper les impacts sur l’écosystème IT global. Dans cette logique, la modernisation des systèmes d’information vers le cloud data ne doit pas être pensée comme une bascule brutale, mais comme un processus évolutif, itératif et aligné sur la stratégie métier.

    Les points clés à retenir

    • Les architectures data cloud natives offrent une approche moderne et adaptée pour concevoir et exploiter des systèmes de gestion de données dans le cloud.
    • Les avantages clés incluent l’agilité, l’évolutivité, la rentabilité, la gouvernance des données renforcée et la prise de décision basée sur les données.
    • Les types d’architectures data cloud natives courants incluent les architectures Lakehouse, Data Mesh et Serverless.
    • Le choix de l’architecture dépend des exigences spécifiques de l’organisation et des capacités des fournisseurs de cloud.

    Les recommandations Smartpoint pour une transition cloud réussie ?

    Adopter une architecture data cloud native, c’est bien plus qu’un changement technologique ! C’est un levier de modernisation du système d’information qui permet aussi de renforcer la gouvernance des données et accélérer l’innovation. Mais pour éviter les écueils les plus fréquents (surcoûts, vendor lock-in, défaut d’intégration ou non-conformité réglementaire, etc.), une approche structurée et progressive s’impose.

    C’est dans cette perspective que Smartpoint, ESN spécialisée BI et architectures data, accompagne les entreprises, du cadrage stratégique à la mise en œuvre opérationnelle. Grâce à notre expertise des architectures distribuées, du cloud computing et des plateformes data de dernière génération (Snowflake, Azure, GCP, Databricks, Kubernetes…), nous vous aidons à concevoir une trajectoire cloud sur mesure, compatible avec votre existant et pensée pour durer.

    Besoin d’un diagnostic pour valider votre cloud readiness ?

    Prenez contact avec un expert Smartpoint pour réaliser un audit cloud/data personnalisé, identifier les opportunités d’optimisation (coût, performance, sécurité) et définir une architecture cible évolutive, alignée avec vos enjeux métiers et IT. Notre accompagnement FinOps, notre savoir-faire en delivery agile et notre maîtrise des environnements multi-cloud sont les garanties d’une transition réussie.

    Contactez-nous pour un premier échange sur votre stratégie d’architecture cloud native.

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      Architecture data et governance-by-design

      La gouvernance et la conformité des données sont indispensables pour instaurer la confiance en votre architecture data.

      À l’heure du « tout data », la gouvernance des données s’impose comme un élément indispensable dès la conception architecturale. Loin de se limiter au big data historique, elle s’applique désormais à l’ensemble de la gestion des données. Intégrer la gouvernance des données dès le départ permet d’anticiper et d’atténuer les risques juridiques, financiers et de réputation liés à une approche réactive et non anticipée.

      L’impact chiffré d’une gouvernance défaillante
      Selon une étude récente de Gartner, 90% des projets Big Data échouent à cause de problèmes de gouvernance des données. De plus, les violations de données coûtent en moyenne 6 millions de dollars aux entreprises. Pire encore, un retard dans l’intégration de la gouvernance peut entraîner des coûts jusqu’à cinq fois supérieurs à ceux d’une implémentation initiale, sans compter les interruptions opérationnelles et les amendes faramineuses pouvant atteindre 20 millions d’euros pour non-conformité au RGPD. Les conséquences vont au-delà des pertes financières : une fuite de données peut « saper » 73% de la confiance des clients et ternir irrémédiablement l’image de l’entreprise, selon une étude de Salesforce.

      Alors que chaque octet est potentiellement sujet à examen et doit être justifiable, l’intégration des principes de confidentialité, d’éthique et de conformité réglementaire dès le départ est cruciale. La négligence de ces aspects dès l’étape de conception engendre inévitablement des failles structurelles et des vulnérabilités qui compromettent la sécurité et l’intégrité des données.

      Que ce soit au sein d’une architecture de data warehouse centralisée, d’un data lake ou d’un data mesh, la gouvernance des données doit être mise en œuvre de manière à garantir l’intégrité, la qualité, et la sécurité des données. Cela peut être réalisé à travers divers modèles organisationnels, allant de la gouvernance centralisée à la décentralisée, jusqu’à une méthode hybride.

      Plusieurs méthodologies existent pour mettre en œuvre la gouvernance des données :

      • Modèle de gouvernance centralisée : Un comité central définit les politiques et les procédures de gouvernance qui s’appliquent à l’ensemble de l’organisation.
      • Modèle de gouvernance décentralisée : La responsabilité de la gouvernance est déléguée aux différentes unités opérationnelles.
      • Modèle hybride : C’est la combinaison entre les deux approches précédentes.

      Enfin, une architecture de données conçue avec la gouvernance by design assure une bien meilleure qualité des données in fine, permettant un gain d’efficacité des analyses de 40% d’après Forrester. De même, une conformité transparente et une efficacité accrue permettent une réduction des coûts de gestion des données, estimée à 30% selon McKinsey. Intégrer la gouvernance dès la conception n’est pas seulement une question de conformité, mais une décision stratégique qui renforce la durabilité et la résilience de l’écosystème de données de l’entreprise.



      Les cadres réglementaires et les normes françaises et européennes incitent également à une intégration de la gouvernance dès la conception des architectures data.

      C’est le pilier incontournable de la protection des données en Europe, le RGPD impose aux entreprises de mettre en place des mesures strictes de gouvernance des données pour garantir la sécurité, la confidentialité et la protection des données personnelles des citoyens européens. L’intégration de la gouvernance dès la conception est essentielle pour respecter les principes du RGPD tels que la minimisation des données, la limitation du traitement et la responsabilisation.

      Adoptée en France en 2016, la LRN vise à renforcer la confiance dans le numérique et à promouvoir l’innovation. Elle encourage l’adoption de pratiques de gouvernance des données par les entreprises pour une meilleure gestion des données sensibles. Elle fournit un cadre réglementaire et des principes directeurs qui peuvent aider les organisations à mieux gérer leurs données et à tirer parti des avantages du numérique.

      Les normes ISO/IEC 27001 et ISO/IEC 27018 jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre d’une gouvernance des données efficace dans les environnements cloud. En effet, ces normes fournissent un cadre complet pour la gestion des risques liés à la sécurité de l’information et à la protection des données personnelles dans le cloud computing. L’adoption de ces normes permet aux entreprises de mettre en place des pratiques de gouvernance des données rigoureuses et conformes aux meilleures pratiques.

      La tendance est à l’adoption de réglementations strictes en matière de gouvernance des données et c’est le cas également dans d’autres pays, comme aux États-Unis avec le California Consumer Privacy Act (CCPA) et le California Privacy Rights Act (CPRA). Ces réglementations imposent des exigences similaires à celles du RGPD, incitant les entreprises à repenser leur approche de la gouvernance des données dès la conception des architectures data.

      L’intégration de la gouvernance des données dès la conception n’est pas seulement une exigence réglementaire, mais c’est aussi une bonne pratique qui peut apporter de nombreux bénéfices aux entreprises. En adoptant une approche proactive de la gouvernance des données, les entreprises peuvent éviter les risques liés aux données, telles que les fuites de données et les violations de la vie privée.

      La gouvernance et la conformité des données ne sont pas simplement des obligations réglementaires ; elles constituent un engagement envers toutes les parties prenantes de l’entreprise. En établissant des fondations solides sur la qualité, l’intégrité des données, des politiques de sécurité solides ainsi que des rôles et des responsabilités clairement définis ; vous disposez d’une architecture de données fiable, sécurisée et pérenne, propice à la confiance mais surtout terreau d’une l’innovation durable.

      3.1 Qualité et intégrité des données

      Une gouvernance efficace vise avant tout à garantir l’exactitude, la cohérence et la fiabilité des données à travers toute l’entreprise. Cela inclut des processus rigoureux de validation, de nettoyage et de rapprochement des données, essentiels pour éliminer les erreurs et assurer une base de données fiable pour les décisions stratégiques. L’intégrité des données, étroitement liée à la qualité, concerne la justesse et à la complétude des données tout au long de leur cycle de vie. Pour ce faire, il est impératif de mettre en place des mécanismes de contrôle d’accès, des protocoles de gestion des versions et des procédures d’audit pour tracer toutes modifications ou accès aux données.

      Quelles solutions ? Chez Smartpoint nous utilisons plusieurs outils tels que :

      • Informatica, une plateforme complète de gestion des données qui permet aux entreprises de profiler, nettoyer, enrichir et analyser leurs données
      • Collibra, une plateforme centralisée pour la définition et l’application des règles de qualité des données. Elle permet notamment d’automatiser les tâches de gouvernance des données, telles que la validation et la surveillance des données
      • Talend Data Fabric, une plateforme de gestion des données open source qui intègre des fonctionnalités de qualité des données, d’intégration de données et de gestion des métadonnées.
      • Citons également SAS Data Quality, IBM Data Quality Fabric et SAP Data Quality Management parfait si être en environnement SAP

      3.2. Politiques et mécanismes de sécurité

      La protection des données est un élément essentiel de la gouvernance des données. Les entreprises doivent mettre en place des politiques et des procédures robustes pour protéger leurs données contre les accès non autorisés, les fuites de données et les autres cybermenaces. Ces politiques doivent couvrir tous les aspects du cycle de vie des données, de la collecte à la destruction. Cela implique d’utiliser des technologies telles que le chiffrement, la tokenisation et l’utilisation de solutions de gestion des identités et des accès (IAM). La surveillance continue et l’évaluation des risques sont également des aspects critiques des politiques de sécurité qui nécessitent également des outils monitoring temps réel pour détecter les comportements anormaux et les tentatives d’intrusion, ainsi que des procédures d’intervention rapide en cas d’incident.

      La définition claire des rôles et des responsabilités est essentielle pour une gouvernance des données efficace. Cela permet de garantir que tout le monde sait ce qu’il est censé faire et que les données sont gérées de manière cohérente et efficace. Cela permet d’éviter les doublons de travail, les conflits et les lacunes de responsabilité. Voici les rôles les plus fréquemment observés dans la cas d’une architecture data moderne :

      • Le responsable de la gouvernance des données (Data Governance Officer) est responsable de la stratégie globale de gouvernance des données de l’organisation. Il définit les politiques et les procédures de gouvernance des données, et veille à leur mise en œuvre.
      • Le responsable des données (Data Owner) est responsable de la qualité, de la sécurité et de l’intégrité d’un ensemble de données spécifique. Il travaille avec les autres acteurs impliqués dans le data set pour définir les exigences de gouvernance des données et pour s’assurer qu’elles sont respectées.
      • Le Data Steward est responsable de la gestion quotidienne d’un data set. Il assure la liaison entre le responsable des données et les utilisateurs des données, et veille à ce que les données soient utilisées de manière conforme aux politiques de gouvernance des données.
      • L’analyste des données (Data Analyst) utilise les données pour générer des informations et des insights. Il doit avoir une bonne compréhension des politiques de gouvernance des données et doit les respecter lors de l’utilisation des données.

      3.4. Zoom sur les particularités de la gouvernance des données dans le cloud

      La gouvernance des données dans le cloud est devenue un enjeu crucial pour nos clients qui s’appuient toujours davantage sur le cloud pour stocker et traiter leurs données. La complexité inhérente au cloud, la distribution des données et l’évolution constante des technologies rendent la gouvernance des données plus difficile que jamais.

      D’ailleurs, 66% des entreprises dénoncent le manque de visibilité sur leurs données et 73% déclarent avoir des difficultés à respecter les règlementations sur la protection des données dans le cloud.

      Sources : IDC 2022 et Gartner 2021

      Smartpoint se positionne en tant que partenaire stratégique pour transformer les défis du cloud en opportunités. La visibilité et le contrôle, fondamentaux pour la gouvernance des données, sont renforcés par des outils de monitoring avancés, et une maîtrise du FinOps, permettant une gestion optimisée des coûts du cloud. Smartpoint favorise l’adoption de pratiques de Cloud Security Posture Management (CSPM) pour garantir sécurité et conformité.

      L’expertise de Smartpoint en matière de gestion des risques diminue la dépendance des entreprises vis-à-vis des fournisseurs de cloud, proposant des solutions qui accroissent la résilience opérationnelle. Cette indépendance est également soutenue par la promotion de la portabilité des données, évitant ainsi l’écueil des environnements propriétaires.

      Dans les architectures data de dernière génération qui mobilisent tout un écosystème, la gestion des métadonnées est centrale. Elle permet une classification précise selon leur format, leur origine, leur structure, leur signification, etc. Les solutions de gestion de métadonnées permettent aux entreprises de cataloguer, organiser et gérer leurs métadonnées, facilitant ainsi la découverte, la compréhension et l’utilisation des données. Chez Smartpoint, nous utilisons notamment Informatica et Collibra.

      Selon Gartner, d’ici 2023, 70% des initiatives de gouvernance des données échoueront à cause d’une mauvaise gestion des métadonnées. Cela met en évidence l’importance cruciale d’adopter des solutions de gestion de métadonnées efficaces pour une gouvernance des données réussie.

      Source : Gartner 2023

      Les data catalogs sont également des outils indispensables. Ils servent de référentiels centralisés permettant une vue étendue sur les actifs de données disponibles à travers l’organisation et leurs accès.

      Les solutions de data lineage permettent quant à elle de cartographier le parcours des données à travers les systèmes et les applications métiers, depuis leur origine jusqu’à leur forme finale, mettant ainsi en lumières les différentes étapes successives de transformation. Cette traçabilité est indispensable pour comprendre l’impact des modifications et assurer ainsi la qualité de données

      L’utilisation de la blockchain est également prometteuse comme garant de la traçabilité et de l’intégrité des données. Elle permet de créer un registre immuable et infalsifiable qui vient renforcer la confiance dans la data et son utilisation. Cela permet de vérifier et de valider les échanges de données au sein des architectures complexes. Nous pouvons ici citer des solutions comme Hyperledger Fabric ou IBM Blockchain.

      En intégrant ces technologies et ces outils de gouvernance, Smartpoint s’attache à concevoir des architectures data robustes et évolutives, assurant ainsi une gouvernance data by design.

      Pour conclure

      En synthèse, nous pensons chez Smartpoint que les architectures de données de demain seront intrinsèquement conçues autour d’une gouvernance intégrée – un principe de « governance-by-design ». Cela implique une infrastructure où la gouvernance n’est pas une réflexion après coup mais bien la du système, assurant transparence, sécurité et conformité à chaque étape du cycle de vie des données.

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        Évolutivité et scalabilité des architectures data

        Dernière mise à jour : 8 octobre 2025 — Cet article a été actualisé avec les meilleures pratiques en scalabilité et évolutivité des architectures data.

        L’évolutivité est la capacité d’une architecture data à absorber la croissance des volumes, des flux et de la complexité, sans sacrifice de performance. Dans un contexte où les données explosent, disposer d’un système scalable est devenu un impératif pour les entreprises modernes.

        Pourquoi l’évolutivité est cruciale en architecture Data

        Le volume de données dans le monde devrait atteindre 181 zettabytes d’ici 2025 selon les projections de Statista. D’ailleurs 9 entreprises sur 10 affirment que les données sont essentielles à leur succès (Source Forrester). Pourtant, la plupart des entreprises, 73 % selon Gartner, reconnaissent que leurs architectures de données actuelles ne sont pas adaptées pour répondre aux exigences futures, mettant en lumière la nécessité de systèmes data plus évolutifs.

        L’explosion des volumes de données, la diversité des sources (IoT, SaaS, IA) et l’accélération des usages temps réel imposent aux entreprises de revoir leur architecture.
        Une architecture data scalable n’est plus un luxe, mais un prérequis pour assurer la performance, la résilience et la soutenabilité opérationnelle du SI data.

        Nous vous proposons d’aborder les principes fondamentaux qui sous-tendent une architecture de données évolutive (et durable), des stratégies de partitionnement et de sharding à l’adoption de modèles de données flexibles et de solutions de stockage distribuées. Suivez le guide !

        Principes fondamentaux d’une architecture data évolutive

        Une architecture data évolutive repose sur 4 piliers techniques :

        1. la scalabilité élastique (horizontale et verticale),
        2. l’interopérabilité entre composants,
        3. la résilience face aux montées en charge,
        4. et une modularité permettant des évolutions sans refonte globale.

        L’objectif est de construire un système capable de s’adapter aux usages, aux volumes et aux contextes, tout en maintenant des performances stables.

        1.   Services cloud et autoscaling

        Cette explosion du volume de données pose un défi majeur aux entreprises, qui doivent trouver des moyens de stocker, traiter et analyser ces données de manière efficace et évolutive. Les infrastructures traditionnelles, basées sur des serveurs physiques, ne sont souvent pas adaptées. Ces infrastructures peuvent rapidement atteindre leurs limites en termes de capacité de stockage, de puissance de calcul et de bande passante. Elles sont d’ailleurs souvent difficiles à maintenir et à faire évoluer, ne serait que par le manque de ressources (compétences comme financières).

        L’utilisation des services cloud s’impose comme une solution car l’un des principaux avantages est justement leur capacité de mise à l’échelle automatique, l’élasticité. Les ressources informatiques peuvent être augmentées ou diminuées en fonction des besoins, sans intervention manuelle. Une architecture data scalable permet de gérer notamment des pics de demande sans interruption de service et de payer uniquement pour les ressources utilisées réellement.

        Les infrastructures cloud (AWS, Azure, GCP) offrent des mécanismes natifs d’autoscaling et de répartition dynamique des charges.
        En s’appuyant sur du stockage distribué (S3, Blob), des bases managées (BigQuery, Cosmos DB) ou du compute élastique (Databricks, EMR), les entreprises peuvent absorber des pics de charge sans redéployer.

        Le bon choix entre cloud public, privé, hybride ou multi-cloud dépend de vos contraintes de conformité, performance et coûts. L’approche FinOps devient ici essentielle.

        • Stockage de données : Les services cloud comme Amazon S3 ou Azure Blob Storage permettent de stocker de grandes quantités de données de manière évolutive et sécurisée
        • Bases de données : Les bases de données cloud comme Amazon DynamoDB ou Azure Cosmos DB offrent une évolutivité horizontale, elles peuvent donc être étendues en ajoutant de nouveaux serveurs.
        • Traitement de données : Les services cloud comme Amazon EMR ou Azure Databricks permettent de traiter des volumes de données massifs en parallèle

        Selon nos experts chez Smartpoint, vous devez prendre en considération plusieurs facteurs pour avoir une architecture data scalable optimale.

        Avez-vous besoin de scalabilité horizontale ou verticale ?

        • Scalabilité horizontale (scale-out) : Lorsque vous êtes amené à gérer rapidement des pics de demandes, cela permet d’augmenter la capacité en ajoutant des instances supplémentaires. Particulièrement évolutive, elle est en revanche généralement plus coûteuse.
        • Scalabilité verticale (scale-up) : Lorsque vos charges de travail sont prédictibles, cela vous permet d’augmenter la puissance d’une seule instance de calcul (CPU, mémoire) pour booster les performances sans ajouter d’instances supplémentaires. C’est une approche qui peut être moins coûteuse à court terme et moins complexe à gérer, mais elle est limitée par les capacités maximales du matériel utilisé.
        • Modèle hybride : Cette méthode associe la scalabilité horizontale et verticale, offrant ainsi une flexibilité et une adaptabilité optimales. Vous pouvez par exemple ajouter des serveurs supplémentaires pour gérer l’augmentation des charges de travail (scale-out) tout en boostant la capacité de traitement des serveurs existants (scale-up) pour des performances accrues. Cette stratégie peut offrir le meilleur des deux mondes, permettant de répondre efficacement aux fluctuations imprévisibles de la demande tout en optimisant l’utilisation des ressources pour les charges de travail stables et prévisibles.

        Quel modèle de cloud est le plus adapté à votre entreprise ?

        • Cloud privé : Contrôle total, sécurité renforcée … mais moins flexible et plus coûteux.
        • Cloud public : Flexibilité, évolutivité et moins cher … mais moins de contrôle et de sécurité.
        • Cloud hybride : Combinez les avantages du public et du privé pour un équilibre entre flexibilité et sécurité.
        • Multi-cloud : Utilisez plusieurs fournisseurs de cloud pour la redondance mais …. aussi éviter la dépendance.

        Smartpoint préconise l’adoption d’une approche FinOps pour le choix et la gestion de votre cloud, afin d’assurer une évolutivité optimale et une maîtrise des coûts. Cela vous permet de :

        • Comprendre et maîtriser vos dépenses cloud en suivant une approche proactive de gestion des coûts.
        • Identifier et éliminer les gaspillages en analysant vos modèles d’utilisation et en optimisant vos configurations.
        • Choisir le bon cloud et les bons services en fonction de vos besoins spécifiques et de votre budget.
        • Négocier des tarifs avantageux avec les fournisseurs de cloud.
        • Mettre en place des processus d’approbation et de gouvernance pour garantir une utilisation responsable du cloud.

        2.   Bases de données distribuées et répartition de charge

        Les bases de données distribuées sont conçues pour stocker et gérer de grandes quantités de données sur plusieurs serveurs physiques ou virtuels. Elles peuvent être mises à l’échelle horizontalement en ajoutant de nouveaux serveurs au cluster, ce qui permet d’améliorer les performances et la disponibilité. Cette architecture data scalable permet de répartir les données et le traitement sur plusieurs machines ; et cela a de nombreux avantages.


        L’échelonnabilité horizontale de cette architecture permet d’ajouter des serveurs au cluster afin d’augmenter la capacité de stockage et la puissance de calcul, sans avoir à remplacer le matériel existant. Cela vous permet d’ajouter des ressources au fur et à mesure de vos besoins sans interruption de service. Vous pouvez gérer des pics de demandes sans ralentissement ni risques de pannes système.

        Quant à la haute disponibilité, elle est au cœur de la conception des systèmes distribués. Cela signifie qu’elles peuvent continuer à fonctionner même si un ou plusieurs serveurs du cluster tombent en panne, les autres membres du cluster prennent le relais pour assurer la continuité du service. Les données sont répliquées sur plusieurs serveurs, ce qui garantit qu’elles sont toujours accessibles, même en cas de panne. C’est un avantage majeur pour les entreprises qui ont besoin d’un accès continu à leurs données 24/7. Cela minime les risques de perte de données critiques.

        Les bases de données distribuées offrent également plus de performances. Cela est dû au fait que les données et le traitement sont répartis sur plusieurs serveurs. Cela permet de paralléliser les requêtes, elles sont donc traitées plus rapidement. Elles permettent de gérer de gros volumes de données complexes, même en temps réel. L’expérience utilisateur est améliorée car les temps de réponse et les latentes sont réduits.

        Enfin, les bases de données distribuées sont très flexibles. Elles peuvent être déployées sur site, dans le cloud ou les deux. Cela vous permet de choisir la solution qui répond le mieux à vos besoins. De plus, elles peuvent être personnalisées pour répondre aux besoins spécifiques.

        • Apache Cassandra : Une base de données NoSQL flexible et évolutive, idéale pour les applications Big Data.
        • MongoDB : Une base de données NoSQL document-oriented, adaptée aux applications web et aux données semi-structurées.
        • Apache HBase : Une base de données NoSQL basée sur des colonnes, conçue pour les applications de traitement de données volumineuses.

        En bref, les bases distribuées (MongoDB, Cassandra, Apache HBase, Snowflake, BigQuery) permettent :

        • un partitionnement automatique des datasets,
        • une réplication géographique des données,
        • et une parallélisation massive des requêtes.

        Ces architectures sont idéales pour traiter des volumes en croissance tout en assurant disponibilité et tolérance aux pannes.

        Il existe différents types de bases de données distribuées, tels que les bases de données relationnelles distribuées (RDBMS distribués), les bases de données NoSQL et les bases de données en mémoire. Chaque type de base de données distribuée offre des avantages et des inconvénients différents, et il est important de choisir le type de base de données le plus adapté à vos besoins.

        3.   Microservices et découplage d’architecture

        En architecture de données, l’adoption d’une approche basée sur les microservices est une avancée majeure vers l’évolutivité et l’élasticité. Cette stratégie décompose les applications en services granulaires et autonomes, souvent centrés sur des fonctionnalités métier spécifiques, permettant une évolution et une mise à l’échelle plus souples et indépendantes.

        Les microservices renforcent l’évolutivité en autorisant l’augmentation ou la réduction de la capacité de chaque composant de l’architecture de manière individuelle, en fonction de la demande. Un service particulièrement sollicité peut ainsi être modifié sans impacter les autres parties du système.

        Prenons l’exemple d’une application de e-commerce confrontée à une augmentation du trafic client. Le service de gestion du panier d’achat peut évoluer séparément pour gérer la charge supplémentaire, sans affecter les autres services afférents.

        En matière d’élasticité, les microservices permettent des mises à jour et des améliorations continues sans nécessiter le redéploiement de l’ensemble de l’application. Cette approche permet plus de réactivité aux évolutions marché ou aux exigences utilisateurs.

        Un service de recommandation de produits peut, par exemple, être mis à jour avec de nouveaux algorithmes d’intelligence artificielle pour fournir des suggestions plus précises aux clients, sans perturber les services de facturation ou de logistique.

        L’architecture microservices favorise également l’adoption de technologies et de pratiques innovantes telles que les conteneurs et l’orchestration avec des outils comme Kubernetes. Ces outils permettent de gérer le déploiement, la mise à l’échelle et la gestion des applications conteneurisées. Par conséquent, les microservices favorisent non seulement l’évolutivité et la flexibilité des opérations de données mais aussi encouragent une culture d’innovation continue et d’amélioration des performances.

        Les architectures microservices permettent une évolution indépendante de chaque composant (ex. ingestion, transformation, restitution).
        Chaque service peut être scalé individuellement sans impacter l’ensemble. Couplés aux conteneurs (Docker) et orchestrateurs (Kubernetes), les microservices permettent une mise à l’échelle continue, une résilience renforcée et une plus grande agilité de delivery. Les micro-services ont aujourd’hui fait leurs preuves pour construire des architectures de données évolutives et flexibles, capables de s’adapter rapidement et efficacement aux besoins changeants des entreprises et de leurs clients. Cette approche recommandée par Smartpoint permet de répondre aux exigences croissantes en matière de traitement et d’analyse de données, tout en garantissant la résilience et la disponibilité des systèmes.

        4.   Quels autres facteurs prendre en compte pour améliorer la scalabilité des architectures data ?

        L’automatisation et l’orchestration sont également des incontournables dans les infrastructures data modernes. Tirer parti des fonctionnalités d’auto-scaling de l’infrastructure cloud permet d’ajuster automatiquement les ressources en fonction de la charge de travail, garantissant ainsi des performances optimales et permet également de réduire les dépenses.

        Par ailleurs, un suivi en temps réel est indispensable pour une gestion proactive de la performance des applications et services. Des outils de surveillance tels que ceux proposés par les fournisseurs de cloud ou des solutions tierces sont cruciaux pour prendre des décisions basées sur les données et garantir l’efficacité de votre infrastructure.​

        Les avancées proposées par les outils d’analyse prédictive et de machine learning sont devenus également indispensables pour anticiper les tendances et besoins à venir. Ces technologies permettent une adaptation proactive de l’architecture des données.

        Enfin, une architecture évolutive réouvre le débat entre les bases de données relationnelles et NoSQL. Nous vous conseillons les bases de données NoSQL pour leur flexibilité dans la gestion de données non structurées ou semi-structurées et leur capacité à évoluer horizontalement. Les bases de données NewSQL sont un compromis intéressant entre les avantages de scalabilité de NoSQL et les propriétés ACID des bases de données relationnelles.

        La scalabilité ne repose donc pas que sur l’infrastructure, c’est aussi des choix de conception :

        • Structuration des données : modèles flexibles (NoSQL, JSON, colonnes)
        • Partitionnement logique : diviser les datasets selon critères métier ou temporels
        • Sharding horizontal : distribution automatique des volumes entre nœuds
        • Réduction des points de contention dans les traitements ou requêtes
        • Optimisation des modèles de requêtage (pushdown, vectorisation, cache)

        Les meilleures pratiques pour une architecture data évolutive

        À faire :

        • Concevoir pour l’évolutivité dès l’amont (modèles, pipelines, stockage)
        • Tester régulièrement la charge et les limites (stress tests)
        • Documenter les points de défaillance et les métriques critiques
        • Gouverner l’usage cloud pour éviter les dérives (FinOps)

        À éviter :

        • Empilement d’outils sans orchestration
        • Centralisation excessive
        • Ignorer la sécurité et la résilience dans les plans de scalabilité

        Vers une architecture data durable : roadmap et recommandations

        La construction d’une architecture de données véritablement évolutive et durable commence par une évaluation précise de votre maturité actuelle, tant sur le plan architectural que sur la gouvernance ou la volumétrie des données traitées. Ce diagnostic initial permet de cadrer vos besoins métiers à court et moyen terme, tout en projetant leur évolution sur un horizon de deux à trois ans.

        À partir de cette analyse, nous identifions une architecture cible modulaire, cloud native et adaptée à votre contexte (métier et IT), en capitalisant sur les standards ouverts, l’interopérabilité et la scalabilité. Les premières étapes du projet se concentrent sur les gains rapides, qu’il s’agisse de migrations ciblées, de refactoring applicatif ou d’une meilleure structuration de la gouvernance data.

        Notre approche de déploiement privilégie l’agilité avec des PoC opérationnels, des services découplés et une scalabilité progressive et maîtrisée. Cette dynamique se poursuit dans le temps par un suivi régulier des performances, des KPI de succès et des ajustements continus en fonction des évolutions techniques ou métier.

        Pourquoi faire confiance à Smartpoint pour une architecture data scalable ?

        En tant qu’ESN spécialisée dans la data BI, Smartpoint met à votre service une expertise éprouvée en architecture data, cloud, BI moderne et ingénierie de la scalabilité. Dès les premières phases de cadrage, nos consultants conçoivent des architectures pensées pour durer, capables d’accompagner votre croissance sans rupture.

        Nous mobilisons nos expertises sur les écosystèmes cloud et big data (Azure, Snowflake, GCP, Databricks…) pour sélectionner les briques technologiques les plus pertinentes. Notre accompagnement va au-delà de la mise en œuvre technique, en intégrant des logiques de FinOps pour optimiser vos coûts cloud et une gouvernance de la donnée solide et industrialisée. Grâce à nos équipes agiles basées en France mais aussi dans notre CDS de Tunis, nous proposons un modèle de delivery souple, réactif et maîtrisé, alliant proximité, expertise et performance opérationnelle.

        Architecture Data, outils BI / IA, modernisation BI, renfort projet : que vous cherchiez un partenaire conseil ou des experts opérationnels,
        Smartpoint vous accompagne, en mission comme en expertise.

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          Pour aller plus loin :

          Évolutivité des architectures data ?

          Pourquoi l’évolutivité est-elle un enjeu prioritaire pour les DSI ?

          Les volumes de données doublent tous les 18 mois. Une architecture scalable évite la dette technique et garantit la continuité métier.

          Quels outils choisir pour scaler une architecture ?

          Snowflake, BigQuery, Databricks, Kubernetes, Kafka, MongoDB… selon vos cas d’usage.

          Comment mesurer la scalabilité d’un système data ?

          Temps de réponse, latence, débit des requêtes, montée en charge simulée, disponibilité sous contrainte.

          Quelle différence entre évolutivité et élasticité ?

          L’évolutivité permet de croître sans perte de performance. L’élasticité permet d’ajuster dynamiquement les ressources à la demande.

          Architecture traitement des données en temps réel

          Quelles architectures de Real-time data processing pour avoir une vision immédiate ?

          Dans un monde de plus en plus interconnecté où la rapidité et l’agilité sont facteurs de succès pour les organisations, le traitement des données en temps réel n’est plus un luxe mais une nécessité. Les entreprises ont besoin d’une vision immédiate de leur data pour prendre des décisions éclairées et réagir en temps réel aux événements marché. Le traitement des données en temps réel devient alors un enjeu crucial pour rester compétitif.

          Chez Smartpoint, nous concevons des architectures permettant aux entreprises de réagir instantanément aux données entrantes, assurant ainsi un véritable avantage compétitif sur des marchés qui demandent de la réactivité.

          1. Fondamentaux des architectures temps réel

          Le traitement des données en temps réel se définit comme la capacité à ingérer, traiter et analyser des données au fur et à mesure qu’elles sont générées, sans délai significatif. Cela permet d’obtenir une vue actualisée en permanence de l’activité de l’entreprise et de réagir instantanément aux événements. C’est une réponse directe à l’éphémère « fenêtre d’opportunité » où les données sont les plus précieuses.

          Définition et Composants Clés

          Des collecteurs de données aux processeurs de streaming, en passant par les bases de données en mémoire, chaque composant est optimisé pour plus de vitesse et d’évolutivité.
          La réactivité, la résilience et l’élasticité sont les principes fondamentaux de conception de ce type d’architecture. Cela implique des choix technologiques robustes et une conception architecturale qui peut évoluer dynamiquement en fonction du volume des données. Une architecture de Reel-time data processing a une forte tolérance aux pannes, sans perte de données afin d’être en capacités de reprendre le traitement là où il s’était arrêté, garantissant ainsi l’intégrité et la continuité des opérations.

          Plusieurs architectures de données peuvent être utilisées pour le traitement en temps réel, chacune avec ses avantages et ses inconvénients :

          • Principe : Deux pipelines distinctes traitent les données en temps réel et en batch. La pipeline temps réel offre une faible latence pour les analyses critiques, tandis que le pipeline batch assure la cohérence et la complétude des données pour des analyses plus approfondies.
          • Technologies : Apache Kafka, Apache Spark, Apache Hadoop Hive, Apache HBase
          • Outils : Apache Beam, Amazon Kinesis, Google Cloud Dataflow
          • Avantages : Flexibilité, scalabilité et capacité à gérer des volumes de données importants.
          • Inconvénients : Complexité de la mise en œuvre et coûts de maintenance élevés.
          • Cas d’utilisation : Détection de fraude en temps réel dans les transactions financières.
          • Pipeline temps réel : Apache Kafka ingère les transactions, Apache Spark les analyse pour détecter les anomalies.
          • Pipeline batch : Apache Hadoop Hive stocke et analyse les données historiques pour identifier les patterns de fraude.
          • Exemple : PayPal utilise une architecture Lambda pour détecter les fraudes en temps réel.

          Source HAZELCAST

          • Principe : Unification du traitement des données en temps réel et en batch en un seul pipeline. Cette approche simplifie l’architecture et réduit les coûts de maintenance.
          • Technologies: Apache Flink, Apache Kafka, Apache Pinot
          • Outils: Apache Beam, Amazon Kinesis, Google Cloud Dataflow
          • Avantages : Simplicité, évolutivité et coûts réduits.
          • Inconvénients : Latence plus élevée pour les analyses critiques et complexité du traitement des données historiques.
          • Cas d’utilisation : Analyse des clics en temps réel sur un site web e-commerce.
          • Pipeline unifiée : Apache Flink ingère et traite les flux de clics en temps réel, Apache Pinot permet des analyses ad-hoc et des tableaux de bord.
          • Exemple : Netflix utilise une architecture Kappa pour analyser les clics et les interactions des utilisateurs en temps réel.

          Source HAZELCAST

          • Principe : Se concentrent sur le traitement des données en temps réel en tant que flux continus. Cette approche offre une grande flexibilité et permet de réagir rapidement aux changements dans les données.
          • Technologies
          • : Apache Kafka, Apache Storm, Apache Flink
          • Outils : Apache Beam, Amazon Kinesis, Google Cloud Dataflow
          • Avantages : Flexibilité, scalabilité et adaptabilité aux nouveaux types de données.
          • Inconvénients : Complexité de la mise en œuvre et nécessité d’une expertise en streaming de données.
          • Cas d’utilisation : Surveillance des performances du réseau informatique en temps réel.
          • Technologie : Apache Kafka ingère les données des capteurs réseau, Apache Storm les traite pour détecter les anomalies et les visualiser en temps réel.
          • Exemple : Amazon utilise des architectures basées sur les flux de données pour surveiller ses infrastructures en temps réel.

          Source Upsolver

          • Architecture Lambda++ : Combine les avantages des architectures Lambda et Kappa pour une meilleure flexibilité et évolutivité.
          • Apache Beam : Plateforme unifiée pour le traitement des données en temps réel et en batch.

          2. Comment choisir la bonne architecture ?

          Le choix de l’architecture de données pour le traitement en temps réel dépend de plusieurs facteurs :

          • Nature des données: Volume, variété, vélocité et format des données à traiter.
          • Cas d’utilisation : Besoins spécifiques en termes de latence, de performance et de complexité des analyses.
          • Compétences et ressources disponibles : Expertises en interne ou recourt à une cabinet spécialisé comme Smartpoint et budget alloué à la mise en œuvre et à la maintenance de l’architecture.
          ArchitectureLatencePerformanceScalabilitéCoût
          LambdaHauteBonneBonneÉlevé
          KappaFaibleBonneBonneMoyen
          Streaming data architectureFaibleExcellenteExcellenteVariable

          Cas d’usages 

          Amélioration de l’expérience client
          Par exemple, la capacité à réagir en temps réel aux comportements peut transformer l’expérience utilisateur, rendant les services plus réactifs et les offres plus personnalisées.

          Optimisation opérationnelle
          La maintenance prédictive, la détection des fraudes, et l’ajustement des inventaires en temps réel sont d’autres exemples d’opérations améliorées par cette architecture.

          3. Technologies et outils pour le traitement en temps réel

          Kafka et Stream Processing
          Apache Kafka est une référence pour la gestion des flux de données en temps réel, souvent associé à des outils comme Apache Storm ou Apache Flink pour le traitement de ces flux.

          Base de données en mémoire
          Des technologies comme Redis exploitent la mémoire vive pour le traitement et des accès ultra-rapides aux données.

          Frameworks d’Intelligence Artificielle
          Des frameworks comme TensorFlow ou PyTorch sont employés pour inférer en temps réel des données en mouvement, pour des résultats immédiats.

          4. Cas Pratiques par Secteur

          • Finance : Détection de fraude en millisecondes pour les transactions de marché.
          • E-commerce : Mise à jour en temps réel des stocks et recommandation de produits personnalisés.
          • Télécommunications : Surveillance de réseau et allocation dynamique des ressources pour optimiser la bande passante.
          • Santé : Surveillance en temps réel des signes vitaux pour une intervention rapide en cas d’urgence.


          architecture data streaming conseil

          La complexité de l’ingénierie, la nécessité d’une gouvernance des données en temps réel, la gestion de la cohérence, la sécurité et les règlementations sont des défis de taille à intégrer. Smartpoint, à travers ses conseils et son expertise technologique, accompagne les CIO pour transformer ces défis en opportunités.

          — Yazid Nechi, Président, Smartpointt

          Et demain ?

          Les architectures de Reel-time data processing sont amenées a évoluer rapidement, alimentées par l’innovation technologique et les besoins accrus des entreprise pour du traitement temps réel des données. Avec l’avènement de l’IoT, l’importance de la cybersécurité devient centrale, nous amenant à adopter des protocoles plus solides et à intégrer l’IA pour une surveillance proactive. L’informatique quantique, bien que encore balbutiante, promet des avancées considérables dans le traitement de volumes massifs de données, tandis que l’apprentissage fédéré (federeted learning) met l’accent sur la confidentialité et l’efficacité de l’apprentissage automatique.

          Des outils comme DataDog et BigPanda soulignent la pertinence de l’observabilité en temps réel et de l’analyse prédictive, et des plateformes telles qu’Airbyte montrent l’évolution vers des solutions de gestion de données sans code.

          À mesure que ces tendances gagnent en importance, Smartpoint se prépare à un data world où l’agilité, la sécurité et la personnalisation seront les clés de voûte des infrastructures de données temps réel de demain, redéfinissant la réactivité et l’efficacité opérationnelle de tous les secteurs d’activité.


          Sources et pour aller plus loin :

          Livres:

          • « Real-Time Data Analytics: The Next Frontier for Business Intelligence » by Thomas Erl, Zaigham Mahmood, and Ricardo Puttini
          • « Building Real-Time Data Applications with Azure » by Steve D. Wood

          Architecture Data, outils BI / IA, modernisation BI, renfort projet : que vous cherchiez un partenaire conseil ou des experts opérationnels,
          Smartpoint vous accompagne, en mission comme en expertise.

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            Choisir une architecture data modulaire ?

               1. Définition et principes d’architecture

            L’agilité la capacité à évoluer très rapidement – voir de « pivoter » – ne sont plus aujourd’hui l’apanage des startups. Toutes les entreprises doivent s’adapter, réagir et innover constamment pour exister sur leurs marchés. On évoque souvent la nécessite d’avoir un système d’information agile, l’architecture de données modulaire est son pendant.

            Ce modèle architectural, qui s’oppose à la rigidité des systèmes monolithiques traditionnels, est basé sur la conception de composants autonomes ou modules indépendants qui peuvent interagir entre eux à travers des interfaces prédéfinies. Chacun est dédié à une fonctionnalité data spécifique qui couvre un aspect de la chaine de valeur. Cette approche fragmente le système en sous-ensembles de tâches, ou de modules, qui peuvent être développés, testés et déployés de manière indépendante :

            • Collecte & ingestion des données, processus dynamique qui prend en charge divers formats, en temps réels ou en lots
            • Traitement et transformation, exécution d’opération comme le nettoyage, le redressement ou l’enrichissement des données, l’application de règles métiers, la conversion dans d’autres formats
            • Organisation et stockage selon les performances attendues, en data lake, en base de données opérationnelle, en data warhouse ou solution de stockage hybride
            • Analyse et restitution, pour le calcul de KPI, l’exécution de requêtes, l’utilisation de l’IA pour obtenir des insights, la génération de rapports, etc.
            • Sécurité et conformité, pour la gestion de l’authentification et des accès, le chiffrement (…) mais aussi la compliance auditable avec toutes les règlementations en vigueur dont RGPD

            Cette architecture modulaire offre aux entreprises la possibilité de mettre à jour, de remplacer ou de dé-commissionner des composants distincts sans impacter le reste du système Data. En d’autres termes, une architecture de données modulaire est semblable à un jeu de legos où l’on peut ajouter, retirer ou modifier des blocs selon les besoins, sans devoir reconstruire l’ensemble de la structure.

            La flexibilité en priorité

            La quantité de données générées et collectées par les entreprises a explosé littéralement et les volumes sont exponentiels, tout comme la variété des formats et la vitesse de traitement requise. Les systèmes d’information (SI) doivent plus que jamais être en capacités de s’adapter rapidement à ces nouvelles exigences. Hors le poids du legacy reste le frein numéro 1. Lors des chantiers de modernisation des SID (Système d’information décisionnel historiques) ; le choix d’une architecture modulaire est de plus en plus populaire et pour cause.

            Les architectures modulaires répondent à ce besoin impérieux de flexibilité sur des marchés très concurrencés, mondiaux et volatiles. C’est un choix qui permet une meilleure réactivité face à l’évolution très rapides des besoins métiers, des innovations technologiques ou des changements stratégiques. Ces architectures sont nativement conçues pour une intégration facile de nouvelles technologies, telles que le traitement en temps réel des données ou l’intelligence artificielle, tout en supportant les besoins croissants en matière de gouvernance et de sécurité des données.

            Cette flexibilité est également synonyme de viabilité à long terme pour les systèmes d’information, offrant ainsi aux entreprises un avantage concurrentiel durable. En résumé, l’architecture de données modulaire n’est pas seulement une solution pour aujourd’hui, mais une fondation solide pour l’avenir.


            2. Les avantages d’une architecture Data Modulaire

            Une architecture Data modulaire répond aux enjeux de notre ère basée sur la prolifération des données mais pas que ! C’est aussi une réponse alignée sur une stratégie d’entreprise pour qui la flexibilité et l’innovation continue sont des impératifs.

            2.1. Évolutivité et facilité de maintenance

            La maintenance et l’évolution des SI sont des gouffres financiers, fortement consommateurs de ressources et souvent un frein à l’innovation. Une architecture data modulaire facilite grandement la tâche ! Un composant peut être mis à jour ou remplacé sans risquer d’affecter l’intégralité du système, ce qui réduit significativement les temps d’arrêt et les coûts associés. L’évolutivité et l’innovation sont intrinsèques : ajout de nouvelles fonctionnalités, remplacement, montée en charge, intégration de nouvelles sources de données, (…).

            2.2. Agilité organisationnelle et adaptabilité

            Dans notre écosystème résolument numérique, l’agilité est primordiale. En isolant les différentes fonctions liée la gestion des données dans des modules autonomes, les architecture data modulaire s’adaptent aux demandes et aux besoins par nature évolutifs. Cette structure permet non seulement d’intégrer rapidement de nouvelles sources de données ou des technologies émergentes ; mais aussi de répondre efficacement aux exigences réglementaires spécifiques à la data.

            Exemples : Dans le cas des évolutions des normes de protection des données, le module dédié à la sécurité peut être mis à jour ou remplacé sans affecter les mécanismes de traitement ou d’analyse de données. De même, si une entreprise décide de tirer parti de nouvelles sources de données IoT pour améliorer ses services, elle peut développer ou intégrer un module d’ingestion de données spécifique sans perturber le fonctionnement des autres composants.

            Cette adaptabilité réduit considérablement la complexité et les délais associés à l’innovation et à la mise en conformité, ce qui est fondamental pour conserver une longueur d’avance dans des marchés data-driven où la capacité à exploiter rapidement et de manière sécurisée de grandes quantités de données est un avantage concurrentiel qui fait clairement la différence.

            2.3 Optimisation des investissements et des coûts dans la durée

            L’approche « pay-as-you-grow » des architectures data modulaires permet de lisser les dépenses en fonction de l’évolution des besoins, sans donc avoir à engager des investissements massifs et souvent risqués. Cette stratégie budgétaire adaptative est particulièrement pertinente pour les entreprises qui cherchent à maîtriser leurs dépenses tout en les alignant sur leur trajectoire de croissance.


            3. Architecture Modulaire vs. Monolithique

            En ingénierie de la data, on distingue les architectures modulaires des systèmes monolithiques en raison de l’impact direct que leur structure même a sur l’accessibilité, le traitement et l’analyse des données.

            3.1. Distinctions fondamentales

            Les monolithiques fonctionnent comme des blocs uniques où la collecte, le stockage, le traitement et l’analyse des données sont intégrés dans une structure compacte ce qui rend l’ensemble très rigide. Ainsi, une modification mineure peut nécessiter une refonte complète ou de vastes tests pour s’assurer qu’aucune autre partie du système ne connait de régression.

            Les architectures de données modulaires, quant à elles, séparent ces fonctions en composants distincts qui communiquent entre eux via des interfaces, permettant des mises à jour agiles et des modifications sans perturber l’ensemble du système.

            3.2. Maintenance & évolution

            Faire évoluer et maintenir un SID monolithique peut être très fastidieux car chaque modification peut impacter l’ensemble. En revanche, dans le cas d’une architecture de données modulaire, l’évolution se fait composant par composant. La maintenance est facilitée et surtout moins risquées.

            Exemple : Le changement ou l’évolution du module Data Visualisation ne perturbe en rien le module de traitement des données, et vice versa.

            3.3. Intégration des innovations technologiques

            L’ingénierie de la data est foisonnante de changements technologique, les architectures modulaires offrent une meilleure adaptabilité. Elles permettent d’intégrer rapidement de nouveaux outils ou technologies telles que l’Internet des Objets (IoT), les data cloud platforms, les solutions d’IA, de machine Learning ou encore d’analyse prédictive ; alors qu’un système monolithique nécessite une refonte significative pour intégrer de telles solutions. Elles permettent l’intégration de technologies avancées telles avec plus de facilité et moins de contraintes.

            Les architectures modulaires encouragent l’innovation grâce à leur flexibilité intrinsèque. Les équipes peuvent expérimenter, tester et déployer de nouvelles idées rapidement, contrairement au SID monolithique plus lourd et complexe à manipuler. Cette capacité d’adaptation est cruciale pour exploiter de nouvelles données, telles que les flux en temps réel ou les grands volumes de données non structurées.

            Exemple : l’introduction d’un module d’apprentissage automatique pour l’analyse prédictive peut se faire en parallèle du fonctionnement normal des opérations, sans perturbation.

            3.4. Évolutivité & performances

            Les architectures de données modulaires peuvent être optimisées de manière granulaire au niveau des charges pour dimensionner les performances au plus juste des besoins ; et ce sans impacter les autres fonctions du système. Dans un système monolithique, augmenter la performance implique souvent de redimensionner l’ensemble du système, ce qui est moins efficace et surtout plus coûteux.

            Contrairement aux systèmes monolithiques, où l’intégration de nouvelles technologies peut être un processus long et coûteux, les architectures modulaires sont conçues pour être évolutives et extensibles.


            4. Architecture modulaire vs. microservices

            4.1 différences entre une architecture data modulaire et une architecture microservices

            Les deux termes peuvent en effet porter à confusion car ces deux types d’architecture sont basés sur la décomposition en modules autonomes mais l’un est orienté services, l’autre composants. Leurs pratiques de développement et de mise en opérations sont bien distincts.

            Dans l’architecture data modulaire, chaque module représente une certaine capacité du système et peut être développé, testé, déployé et mis à jour indépendamment des autres.

            Les microservices, en revanche, sont un type spécifique d’architecture modulaire qui applique les principes de modularité aux services eux-mêmes. Un système basé sur des microservices est composé de petits services autonomes qui communiquent via des API. Chaque microservice est dédié à une seule fonctionnalité ou un seul domaine métier et peut être déployé, mis à jour, développé et mise à l’échelle indépendamment des autres services.

            4.2 Comment choisir entre architecture modulaire et microservices ?

            1. Taille et complexité du projet : Les microservices, par leur nature granulaire, peuvent introduire une complexité inutile dans la gestion des petits entrepôts de données ; ou pour des équipes d’analyse de données limitées. Ils sont surdimensionnés pour les petits projets. Une architecture modulaire, avec des composants bien définis pour la collecte, le traitement et l’analyse, suffit largement.
            2. Expertises des équipes data : Une architecture microservices nécessite des connaissances spécialisées sur l’ensemble de la chaine de création de valeur de la data, de la collecte à l’analyse, ce qui n’est pas forcément transposable sur des petites équipes ou composées de consultants spécialisés par type d’outils.
            3. Dépendance et intégration : L’architecture modulaire gère mieux les dépendances fortes et intégrées, tandis que les microservices exigent une décomposition fine et des interfaces claires entre les services. Les architectures modulaires se comportent donc mieux quand les données sont fortement interdépendantes et lorsque des modèles intégrés sont nécessaires. Les microservices, quant-à-eux, sont plus adaptés quand on cherche une séparation claire et des flux de données autonomes, permettant ainsi des mises à jour très ciblées sans affecter l’ensemble du pipeline de données.
            4. Performances et scalabilité : Les microservices peuvent être recommandés dans le cas de traitements à grande échelle qui nécessitent une scalabilité et des performances individualisées. En revanche, cela vient complexifier la gestion du réseau de données et la synchronisation entre les services.
            5. Maintenance des systèmes de données : Bien que ces deux types d’architectures soient par natures évolutifs, les microservices facilitent encore davantage la maintenance et les mises à jour en isolant les changements à des services de données spécifiques. Cela peut réduire les interruptions et les risques d’erreurs en chaîne lors des mises à jour dans des systèmes de données plus vastes.

            5. Cas d’usages et applications pratiques

            Une architecture de données modulaire, avec sa capacité à s’adapter et à évoluer, est particulièrement recommandée dans des cas où la flexibilité et la rapidité d’intégration de nouvelles technologies sont essentielles. Elle est devenu est must-have pour les entreprises qui cherchent à maximiser l’efficacité de leurs systèmes d’information décisionnels.

            • Télécoms : Dans ce secteur, où les volumes de données sont gigantesques et les besoins de traitement en temps réel sont critiques, l’architecture modulaire permet d’isoler les fonctions de traitement et d’analyse de flux de données, facilitant une analyse et une prise de décision rapides sans perturber les autres systèmes.
            • Secteur de la santé – Gestion des dossiers patients : Une architecture modulaire est particulièrement efficace pour gérer les dossiers de santé électroniques dans les hôpitaux. Des modules autonomes traitent les entrées en laboratoires d’analyse, les mises à jour des dossiers médicaux et les ordonnances, permettant des mises à jour régulières du module de gestion des prescriptions sans perturber l’accès aux dossiers historiques des patients.
            • Banque et finance – Analyse de la fraude : Un de nos clients utilise un module d’analyse de fraude en temps réel sur son système de gestion des transactions financières. Ce module s’adapte aux nouvelles menaces sans nécessiter de refonte du système transactionnel entier, ce qui renforce la sécurité et réduit les failles de vulnérabilité.
            • Plateformes de streaming vidéo : Ces services utilisent des architectures modulaires pour séparer le traitement des données de recommandation d’utilisateurs des systèmes de gestion de contenu, permettant ainsi d’améliorer l’expérience utilisateur en continu et sans interrompre le service de streaming principal.
            • Fournisseurs de services cloud : Ils tirent parti de modules dédiés à la gestion des ressources, à la facturation et à la surveillance en temps réel pour offrir des services évolutifs et fiables, enrichis en solutions d’IA notamment innovations pour l’analyse prédictive de la charge serveur.

            Études de cas sur les bénéfices des architectures modulaires vs. monolithiques :

            • E-commerce – Personnalisation de l’expérience client : Un de nos clients, plateforme de vente en ligne, a implémenté un module d’intelligence artificielle pour la recommandation de produits. Cette modularité a permis d’innover en incorporant l’apprentissage automatique sans avoir à reconstruire leur plateforme existante, augmentant ainsi les ventes croisées et additionnelles.
            • Smart Cities – Gestion du trafic : Une métropole a installé un système modulaire de gestion du trafic qui utilise des capteurs IoT pour adapter les signaux de circulation en temps réel. L’introduction de nouveaux modules pour intégrer des données de différentes sources se fait sans interruption du service, améliorant ainsi la fluidité du trafic et les prédictions.

            Avantages et inconvénients de l’architecture modulaire en ingénierie des données :

            Avantages

            • Agilité : Permet une intégration rapide de nouvelles sources de données, d’algorithmes d’analyse, etc.
            • Maintenabilité : Les mises à jour peuvent être opérées sur des modules spécifiques sans interruption de services.

            Inconvénients

            • Complexité de l’intégration : L’implémentation peut demander des charges supplémentaires pour assurer l’intégration entre les modules.
            • Gestion des dépendances : Une planification rigoureuse est nécessaire pour éviter les conflits entre modules interdépendants.

            5. Conception d’une Architecture de Données Modulaire

            En ingénierie data, la conception d’une architecture modulaire nécessite une segmentation du pipeline de données en modules distincts et indépendants, chacun est dédié à une tâche précise dans la chaîne de valeur des données.

            Les prérequis d’une architecture data modulaire :

            • Interopérabilité : Les modules doivent s’intégrer et communiquer entre eux facilement via des formats de données standardisés et des API bien définies. Cette étape est cruciale pour garantir la fluidité des échanges de données entre les étapes de collecte, d’ingestion, de traitement et d’analyse.
            • Gouvernance des données : Chaque module doit être conçu avec des mécanismes de gouvernance (governance by design) pour assurer l’intégrité, la qualité et la conformité des données à chaque étape :  gestion des métadonnées, contrôle des versions, audit, …
            • Sécurité : Vous devez intégrer un système de contrôle de sécurité adapté à la nature des données traitées dans chaque module. Par exemple, les modules de collecte de données ont besoin de sécurisation des données en transit, tandis que ceux impliqués dans le stockage se concentrent sur chiffrement des données froides.

            Les meilleures pratiques pour la conception de systèmes modulaires

            • Conception granulaire : Vous devez penser vos modules autour des fonctionnalités de données spécifiques attendues, en veillant à ce qu’ils soient suffisamment indépendants pour être mis à jour ou remplacés sans perturber le pipeline global.
            • Flexibilité et évolutivité : Vous devez concevoir des modules qui peuvent être facilement mis à l’échelle ou modifiés pour s’adapter à l’évolution des données, comme l’ajout de nouveau formats de données ou l’extension des capacités d’analyse sur des volumes étendus.
            • Cohérence et normalisation : Vous devez tendre vers des standards pour la conception des interfaces des modules et la structuration des données, ce qui simplifiera l’ajout et l’harmonisation de modules additionnels et l’adoption de nouvelles technologies dans le futur.

            6. Tendances Futures et Prédictions

            À l’heure où l’IA et l’apprentissage automatique redessine notre monde et nourrisse l’ingénierie de la Data, l’architecture de données modulaire vraisemblablement connaitre aussi des transformations majeures à court terme.

            • Intégration approfondie de l’IA : Les modules d’IA seront de plus en plus élaborés, capables d’effectuer non seulement des analyses de données, mais aussi de prendre des décisions autonomes sur la manière de les traiter et de les stocker. L’auto-optimisation des pipelines de données basée sur des modèles prédictifs pourra augmenter l’efficacité et réduire les coûts opérationnels. Ils pourront identifier des modèles complexes indétectables par des analyses traditionnelles.
            • Apprentissage automatique en tant que service : L’architecture de données modulaire incorporera surement des modules d’apprentissage automatique en tant que service (MLaaS), permettant une scalabilité et une personnalisation accrues. Ces services seront mis à jour régulièrement avec les derniers algorithmes sans redéploiement lourd du système. Ces modules incluront des composants capables d’auto-évaluation et de recalibrage pour s’adapter aux changements de données sans intervention humaine. Par exemple, un module pourra ajuster ses propres algorithmes de traitement de données en fonction de la variabilité des schémas de données entrantes.
            • Auto-réparation et évolutivité : Les modules seront conçus pour détecter et réparer leurs propres défaillances en temps réel, réduisant ainsi les temps d’arrêt. Avec l’apprentissage continu, ils anticiperont les problèmes avant qu’ils ne surviennent et adapteront leur capacité de traitement selon les besoins.
            • Interopérabilité avancée : Les futures architectures de données modulaires seront probablement conçues pour interagir sans effort avec une variété encore plus large de systèmes et de technologies, y compris des algorithmes d’IA très élaborés, des modèles de données évolutifs et des nouveaux standards d’interface.
            • Automatisation de la gouvernance des données : Les modules dédiés à la gouvernance utiliseront l’IA pour automatiser la conformité, la qualité des données et les politiques, rendant la gouvernance des données plus proactive et moins sujette à erreur.

            L’architecture de données modulaire va devenir plus dynamique, adaptative et intelligente, tirant parti de l’IA et de l’apprentissage automatique non seulement pour la gestion des données mais pour continuellement s’améliorer et innover dans le traitement et l’analyse des données.


            Une architecture de donnée modulaire, en bref.


            Une architecture de données modulaire offre aux entreprises une flexibilité sans précédent. Elle permet de gagner en agilité opérationnelle car elle a la capacité de se dimensionner et de s’ajuster aux changements qu’ils soient métiers ou technologique sans impact négatif sur le système existant. Cette approche par composants autonomes permet une meilleure gestion du pipeline de données et une évolutivité des systèmes inégalées. Les coûts et les interruptions liés à l’évolution technologique s’en trouvent drastiquement réduits. En outre, l’architecture modulaire est conçue pour intégrer facilement les dernières innovations comme l’intelligence artificielle et le machine learning. Des bases solides en sommes pour soutenir votre transformation digitale et votre croissance sur vos marchés.


            Quelques solutions pour vous accompagner dans cette transition technologique


            Databricks
            – Pour une plateforme unifiée, offrant une analyse de données et une IA avec une architecture de données modulaire au cœur de sa conception.

            Snowflake – Offre une architecture de données dans le cloud conçue nativement pour être flexible et l’évolute, permettant aux entreprises de s’adapter rapidement aux besoins et aux demandes changeantes des métiers et des marchés.

            GoogleCloudPlatform – Avec BigQuery, une solution puissante pour une gestion de données modulaire, permettant une analyse rapide et à grande échelle.

            Architecture Data,  micro-services ou monolithique ? Un choix déterminant pour votre infrastructure d’entreprise.

            Alors qu’il existe une multitude d’outils et de solutions data qui s’offrent à vous ; vous devez vous interroger sur votre architecture Data – et sa roadmap – car c’est elle qui doit influencer votre stack technologique. Il ne s’agit pas tant de choisir entre architecture monolithique et architecture micro-services que de s’interroger sur la pertinence de votre stratégie data dont l’objectif est de soutenir votre business et vos capacités d’innovations dans la durée. Votre « vision data » va se traduire par une décision architecturale qui définit la manière dont votre entreprise gère et valorise ses données. Explications.

            Du on-premise au cloud, c’est aussi une évolution architecturale !

            Le paysage technologique des deux dernières décennies a connu une transformation radicale. Hier, les architectures de données étaient intrinsèquement en silos, chaque système fonctionnant en vase clos avec des degrés de compatibilité très limités. Les applications et les données étaient prisonnières d’infrastructures « on-premise » où l’intégration et l’interopérabilité étaient des défis majeurs (et des vrais centres de coûts) qui freinaient la collaboration et la pleine exploitation des données.

            Aujourd’hui, le paradigme a basculé vers le « cloud », où se mêlent des configurations hybrides et des solutions on premise toujours très présentes. L’adoption d’architectures en micro-services a radicalement changé l’approche de la conception et de la gestion des données. Cependant, avec cette nouvelle liberté vient la responsabilité de choisir judicieusement parmi un large éventail d’outils éditeurs et de services offerts par divers cloud service providers (CSP). Les micro-services offrent un catalogue de services indépendants, chacun excellant dans sa spécialité et communiquant avec les autres via des interfaces bien définies.

            Architectures Data, monolithique vs. micro-services

            C’est la configuration traditionnelle que l’on rencontre encore dans la plupart des entreprises. Toutes les fonctions sont regroupée en un seul et unique bloc logiciel. Imaginons par exemple, un énorme référentiel Airflow qui gère à la fois l’ingestion, la transformation des données et l’automatisation des processus métier, comme un guichet unique pour toutes les opérations data.

            Avec le cloud, les architectures data ont évolué vers un modèle de micro-services, où chaque service est autonome et spécialisé dans une fonction précise : gestion des données batch, transformation des données ou data warehousing. Citons pour exemples AWS Lambda, Apache Kafka, ou encore Snowflake choisis pour leur efficacité dans leurs domaines respectifs. Chaque service opère indépendamment, permettant une spécialisation et une adaptabilité qui étaient inimaginables dans les architectures en silos du passé.

            Quel choix d’outil pour quelle architecture ?

            Pour une architecture monolithique : Vous pouvez choisir des outils intégrés capables de gérer l’ensemble du cycle de vie des données au sein d’une même plateforme, tels que Talend ou Informatica. Les solutions comme Microsoft SQL Server Integration Services (SSIS) pour Azure peuvent convenir à ce type d’architecture en offrant un ensemble d’outils unifié.

            Pour une architecture microservices : Vous optez pour la spécialisation avec des outils dédiés pour chaque service. AWS Lambda pour l’exécution de code sans serveur, Apache Kafka pour le traitement des flux de données en temps réel, et Snowflake pour le data warehousing sont des exemples de cette diversification des outils. Ou encore Azure Functions pour des scénarios d’intégration événementielle, et Google BigQuery pour l’analyse en volume des données.

            Quels critères essentiels à prendre en compte dans votre choix d’architecture data ?

            1. Spécialisation vs. Intégration : L’architecture micro-services comprend la spécialisation (une fonction = un service), mais exige une intégration rigoureuse pour éviter la création de nouveaux silos.
            2. Infrastructure distribuée : Les micro-services optimisent l’efficacité et la scalabilité. AWS Lambda, par exemple, offre une solution de calcul sans serveur, tandis qu’un cluster Kubernetes est préférable pour des charges de travail plus lourdes et constantes. Azure et AWS offrent une variété de services qui s’alignent avec cette approche, comme Azure Event Hubs pour l’ingestion d’événements à grande échelle ou AWS Kinesis pour le streaming de données.
            3. Interopérabilité et gouvernance des données : L’interconnexion entre services est un enjeu majeur ! Les outils d’orchestration comme Apache Airflow peuvent aider … mais cela induit souvent des coûts supplémentaires et de la complexité. L’interopérabilité doit être intégrée dès la conception pour éviter des solutions de gouvernance onéreuses comme les catalogues de données ou des outils d’observabilité. Les services comme Azure Data Factory et AWS Glue facilitent l’orchestration de workflows data et l’intégration de services.
            4. Gestion des coûts : Les architectures microservices peuvent entraîner des coûts de transfert de données inattendus. Des outils comme Apache Kafka réduisent ces coûts en optimisant le traitement des données avant de les déplacer vers des solutions comme Snowflake. Les coûts de transfert et de stockage des données restent un point de vigilance. Les solutions comme Apache Kafka et les services de streaming de données peuvent minimiser ces coûts et optimiser le flux de données.

            Architecture Data en micro-services ou monolithique ?

            L’architecture choisie est essentielle car elle va déterminer l’efficacité de votre stratégie data. Dans un monde où les fournisseurs de cloud continuent d’innover et d’intégrer des services plus efficaces, les architectures modulaires en micro-services sont appelées à devenir encore plus interconnectées, performantes et économiques. L’avenir des données se dessine dans le cloud, où la complexité cède la place à la connectivité, à toujours plus d’agilité et à l’optimisation des coûts.


            Pour aller plus loin :

            Data Mesh, une révolution en ingénierie des données … par la décentralisation.


            En ingénierie des données, le Data Mesh s’impose comme un changement de paradigme face aux limites des entrepôts de données et data lakes traditionnels. Il ne s’agit plus simplement de stocker ou de centraliser, mais de concevoir une architecture de données distribuée, orientée domaine, pour une gestion des données plus agile et évolutive.

            Les Data Products sont dont conçus, développés et maintenus en fonctions des besoins spécifiques de leur domaine, conformément aux principes fondamentaux de l’approche Data Mesh.

            Les principes fondamentaux de cette architecture data, de sa conception à son exécution.

            Le Data Mesh repose sur une architecture data où chaque domaine métier devient responsable de ses propres data products, contribuant ainsi à une gouvernance décentralisée efficace. Contrairement aux modèles centralisés où la plateforme décisionnelle repose sur un unique entrepôt de données, ici, la donnée est traitée comme un produit, exploitable directement par ceux qui en ont la responsabilité fonctionnelle.

            • Les données sont l’actif principal : Toute décision concernant la conception et l’architecture doit être prise en fonction des données qui sont traitées comme des produits. Elles ne sont plus une ressource cachée, mais un produit concret avec une propriété claire et des règles d’accessibilité précises.
            • La gouvernance des donnée est décentralisée : Les propriétés et le contrôle des données sont distribués parmi différents domaines et les équipes en charge de ces domaines. Les équipes de domaine sont responsables de la qualité, de l’accessibilité et de la compréhension des données, garantissant ainsi que les données sont entre les mains de ceux qui les connaissent le mieux !
            • La conception pilotée par le domaine, Domain Driven Design, est par nature adaptée à ce type d’architecture. Le développement piloté par des composants autonomes et réutilisables, Component-Driven Developement, fournit la modularité nécessaire pour la mettre en oeuvre. Dans un data mesh, ces composants correspondent à des pipelines de données, des traitements ou des systèmes de delivery des données spécifiques aux domaines.
            • L’intéropérabilité des données : Un schéma de données commun favorise un échange fluide des données entre les différents systèmes.
            • Une architecture basée sur les événements : L’échange de données s’effectue en temps réel au fur et à mesure que les événements se produisent.
            • La sécurité des données : La protection des données est réalisée via grâce à des mesures telles que le contrôle des d’accès et le chiffrement.
            • La scalabilité et résilience : l’architecture est conçue nativement pour gérer de grands volumes de données et résister aux défaillances.

            Les avantages d’une architecture Data Mesh

            • Scalabilité : Le Data Mesh est conçu pour supporter la croissance des volumes, des domaines et des usages, sans réécrire larchitecture BI.
            • Flexibilité : L’approche est compatible avec les environnements hybrides (on-premise / plateformes BI cloud) et prend en charge des protocoles hétérogènes.
            • Sécurité : Une gouvernance par domaine renforcée par des contrôles d’accès adaptés aux nouveaux standards de gestion des données critiques.
            • Résilience : Contrairement aux data lakes monolithiques, l’architecture distribuée résiste mieux aux pannes et évolue par composants.

            Pourquoi faire le choix d’une architecture Data Mesh plutôt qu’un entrepôt de données classique ?

            Les modèles traditionnels basés sur un unique entrepôt de données ou un data lake centralisé ne suffisent plus à répondre aux exigences de la modernisation BI. En répartissant les responsabilités de la gestion des données entre les domaines métiers, le Data Mesh permet de concevoir une architecture BI réellement scalable et résiliente, compatible avec les plateformes BI Cloud et les nouveaux modèles décisionnels distribués.

            Le Data Mesh n’est pas qu’un simple buzz word mais bien un changement de paradigme en ingénierie des données qui s’appuie sur des changement majeurs : la donnée est considérée comme un produit accessible, l’infrastructure est en en libre-service, une plateforme de données as a product et une gouvernance axée sur des domaines spécifiques propriétaires.

            Comment concevoir votre Data Mesh via le Domain Driven Design (DDD) et le Composant Driven Developement (CDD) ?

            La première étape consiste à identifier et délimiter vos différents domaines via le domain driven design (DDD). Cela permet de se concentrer sur le périmètre précis de chaque domaine, les relations entre eux, les processus associés, etc. Dès lors, vous avez la base de vos Data Products ! Reste à cartographier votre « paysage » de données, c’est à dire comment le domaine consomme les données, comment elles circulent, qui les exploitent, à quoi elles servent et quelles sont leurs valeurs ajoutées. Une fois le paysage posé, vous devez définir clairement votre domaine et ses limites en vous concentrant sur les données spécifiques à ce domaine en particulier et les processus associés, c’est ce qui va permettre de définir les responsabilités de chacun, puis d’attribuer la propriété des data products. C’est le principe même du data-mesh, responsabiliser les équipes les plus à même de comprendre leurs données et de gérer leur domaine !

            Une fois vos « produits de données » définis, le composant-driven developement vous permet de réaliser votre architecture en décomposant votre domaine en petits composants indépendants, autonomes, faciles à gérer et réutilisables. Chaque composant est associé à une tache spécifique comme l’ingestion, la transformation, le stockage ou encore la livraison des données. Ils sont développés, testés et déployés de manière indépendante.

            Il ne vous reste plus qu’à assembler votre data-mesh ! Chaque composant interagit avec les autres pour former un système cohérent avec des protocoles de communication normalisés et des APIs pour garantir l’intéropérabilité entre les composants.

            Vous souhaitez moderniser votre architecture de données ou migrer vers une plateforme BI Cloud plus agile et distribuée ?
            Faites appel à Smartpoint, l’ESN experte en architecture BI et Data, pour construire une stratégie Data Mesh adaptée à vos enjeux métier.

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              Pour aller plus loin :

              https://medium.com/@msalinas92/understanding-datamesh-implementation-advantages-and-examples-3f8e0ad9071e

              Évaluation Smartpoint

              Note : 4,8 / 5

              Le Data Mesh est aujourd’hui l’une des architectures les plus prometteuses pour structurer des systèmes data scalables, autonomes et gouvernés à l’échelle. Son adoption demande rigueur et accompagnement, mais le retour sur investissement est élevé pour les grandes entreprises.

              Le Data Mesh, la réponse aux limites des architectures data traditionnelles en 4 piliers fondateurs.

              Article publié le 26 septembre 2023 — mis à jour le 8 octobre 2025

              L’écosystème Data est en constante mutation. Alors que les entreprises cherchent des moyens de mieux collecter, gérer et exploiter leurs vastes gisements et autres actifs de données, une nouvelle approche nommée Data Mesh s’impose. Développée par Zhamak Dehghani, cette méthode vise à repenser notre façon de traiter les données.

              1. Découpage en Data Domains

              • Les Data Domains représentent le découpage au sein de l’entreprise (par métiers par exemple), chacun ayant ses propres données et ses responsabilités afférentes. En découpant les données en domaines, cela permet de réduire la complexité et améliorer l’efficacité de la gestion des données.
              • Avantages:
                • Simplification de la gestion des données.
                • Meilleure optimisation et exploitation des données.
                • Capacité à évoluer sans compromettre l’intégrité des données.

              2. Data as a Product

              • Le concept de « Data as a Product » encourage les organisation à appréhender et traiter leurs données comme un produit. Ceci implique une équipe dédiée pour chaque ensemble de données, assurant sa qualité et sa pertinence tout au long de son cycle de vie.
              • Avantages:
                • Assure une qualité et fiabilité des données.
                • Favorise une culture d’ownership.
                • Optimise la valeur pour les consommateurs de données.

              3. Self-Service Data Infrastructure as a Platform

              • Ce la représente la mise en place d’une infrastructure qui permet aux équipes d’accéder, de gérer et d’exploiter les données sans dépendre d’une équipe centrale.
              • Avantages:
                • Accélération de l’innovation.
                • Réduction des dépendances et silos.
                • Autonomie accrue pour les équipes de données.
              • Solutions éditeurs: Des acteurs comme Databricks, Snowflake et Redshift ont adopté cette approche et sont de plus en plus populaires.

              4. Gouvernance Fédérée

              • En lieu et place d’une approche centralisée, la gouvernance fédérée vise à distribuer la gestion des données à travers l’organisation, équilibrant autonomie locale et directives globales.
              • Avantages:
                • Adaptabilité aux besoins spécifiques de chaque domaine.
                • Maintien d’une standardisation et cohérence globale.

              Quels sont les avantages d’une architecture Data Mesh pour moderniser une plateforme décisionnelle ?

              Choisir une architecture Data Mesh permet aux entreprises de moderniser leur plateforme décisionnelle en profondeur, en s’affranchissant avec des modèles centralisés traditionnels qui se révèlent très rigides et coûteux à faire évoluer. Cette approche architecturale permet une plus grande agilité, essentielle pour accompagner les transformations métiers.

              Chez Smartpoint, en tant qu’expert en architecture data, nous observons que les organisations qui adoptent une architecture Data Mesh récoltent des bénéfices significatifs :

              • Décloisonnement des silos grâce à une gouvernance décentralisée mais cohérente
              • Responsabilisation des équipes métiers via des domaines data autonomes
              • Gain de temps dans la mise à disposition des données pour les utilisateurs
              • Scalabilité native, adaptée aux enjeux de volume et de diversification des sources de données

              En tant qu’ESN spécialisée en Data et BI, nous accompagner entreprises dans l’intégration de ces principes dans leur système pour accélérer la modernisation de leurs plateformes BI et data, tout en s’alignant sur les standards en architecture BI moderne.

              Quelles sont les limites des architectures data traditionnelles face aux enjeux actuels ?

              Les architectures data traditionnelles de stockage, centrées autour de data lakes ou entrepôts centralisés, ont montré leurs limites structurelles face à la volumétrie croissante et à la diversité des cas d’usage. Ces limites freinent la modernisation BI et la valorisation rapide des données.

              Voici les principaux écueils constatés pour nos architectes data chez nos clients :

              • Bottlenecks organisationnels : une équipe data centrale saturée
              • Manque de réactivité métier : lenteur dans l’accès aux données pertinentes
              • Coût élevé de maintenance des plateformes décisionnelles monolithiques
              • Faible alignement entre IT et métiers, ce qui nuit à la gouvernance

              L’approche Data Mesh vient précisément répondre à ces limites en proposant une architecture data distribuée, fédérée et orientée produit. Chez Smartpoint, nous sommes convaincus que la modernisation des plateformes BI et Data repose avant tout sur une stratégie data fondée sur des fondations solides et durables.

              Le Data Mesh est une tendance de fond en architecture de données car elle représente une approche novatrice c’est une réponse aux défis croissants que pose la gestion des données à grande échelle. Elle permet aux organisation d’entrer réellement dans une nouvelle ère Data-Centric.

              Vous souhaitez repenser votre architecture de données ? Vous souhaitez savoir quelles alternatives d’offrent à vous ? Vous avez besoin d’accompagnement sur le sujet ? Challengez-nous !

              Architecture Data, outils BI / IA, modernisation BI, renfort projet : que vous cherchiez un partenaire conseil ou des experts opérationnels,
              Smartpoint vous accompagne, en mission comme en expertise.

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                Pourquoi avez-vous besoin d’un Architecte Solutions ?

                Dans un monde de plus en plus digitalisé, chaque entreprise cherche à innover et à optimiser ses processus en continu. Mais comment vous assurer que cette transformation numérique s’aligne parfaitement avec vos objectifs business ? C’est là qu’intervient l’architecte de solutions.

                L’allié de votre transformation digitale

                Un architecte de solutions n’est pas qu’un simple professionnel en ingénierie. Il est le lien entre vos ambitions business et les solutions technologiques les plus adaptées pour les réaliser. Il s’assure que chaque investissement technologique réalisé ait du sens pour votre entreprise et participe à la création de valeur.

                L’expertise technologique au service du business

                Avec l’évolution effrénée des nouvelles technologies, vous avez besoin de vous entourer d’un spécialiste qui les maîtrise, connait leur réelle maturité et sait comment elles peuvent être mises en pratique dans votre contexte d’entreprise particulier afin de vous donner un avantage concurrentiel.

                La fluidification de la communication entre les métiers et les « techniciens de l’informatique »

                L’architecte de solutions facilite la communication entre les équipes techniques et les métiers. Il s’assure que chaque décision est prise en connaissance de cause et qu’elle répond précisément aux besoins exprimés, ce qui l’amène souvent à les reformuler pour qu’ils soient effectivement partagés par tous.

                La maîtrise des risques

                De la compliance règlementaire à la sécurisation, l’architecte de solutions identifie, évalue et anticipe les risques liés à toutes les initiatives technologiques ou introduction de nouvelles technologies au sein de votre écosystème IT.

                Le bon choix technologique

                Que vous souhaitiez migrer vers le cloud, intégrer de nouvelles applications ou renforcer votre cybersécurité, l’architecte de solutions s’assure que la pile technologique choisie est la meilleure pour vous en fonction de votre existant mais aussi de vos ressources disponibles. Il vous propose également la bonne stratégie et la trajectoire de transformation technologique.

                Le profil type d’un architecte solution

                En raison des multiples dimensions de son poste et la diversité de ses missions au quotidien, il a à la fois des compétences techniques solide, une véritable vision stratégique et des qualités interpersonnelles indispensables.

                1. Expériences : C’est un professionnel expérimenté qui a souvent commencé sa carrière comme développeur ou ingénieur système suivi d’une expérience en conseil. Il a généralement plusieurs certifications dont AWS Certified Solution Architect et/ou Azure Solutions Architect Expert.
                2. Connaissances techniques : il maîtrise bien entendu toutes les dernières tendances en architectures data modernes (data fabric, data mesh, lakekouse, etc.), le cloud, l’intelligence artificielle, etc. Il a de l’expérience dans l’intégration de différentes plateformes et de technologies pour être en capacité d’être force de recommandations pour réconcilier des systèmes disparates. Il connait tous les principes de sécurité pour assurer la protection des données et la sécurisation des systèmes.
                3. Compétences en gestion de projet : Gestion et coordination d’équipe sont ses points forts ! Il est le garant du budget (suivi des dépenses et ROI projet) et de la gestion des risques afin d’identifier précocement les éventuels problèmes (anticipation).
                4. Vision stratégique : il est en capacité de traduire des besoins métiers ou des attentes métiers en solutions technologiques. Il sait également anticiper et proposer des solutions évolutives dans la durée.
                5. Qualités : C’est un communiquant qui sait expliquer des concepts complexes à des interlocuteurs souvent néophytes. C’est un négociateur qui sait trouver des compromis entre des partie prenantes qui ont souvent des intérêts divergents. Et il s’épanouit dans le travail en équipe !


                Un architecte de solutions a un rôle pivot dans toute entreprise qui souhaite mener à bien sa transformation numérique. Sa capacité à jongler entre des compétences techniques pointues, une vision stratégique claire et une communication efficace en fait un atout inestimable pour toute organisation.

                Besoin de renfort dans vos projets, challengez-nous !